Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 02 Septembre 2013
Après le volume décevant qui avait précédé, et alors que la série ne s’était jamais vraiment lancée, on aurait souhaité un petit coup de boost histoire que le dernier tiers de la série commence sous un meilleur angle…mais il n’en sera rien, bien au contraire !
Mais comment pouvait il en être autrement alors que l’auteur saute les deux pieds joints dans les clichés les plus navrants du genre shonen ? Alors que la série n’avait pas besoin de ça, il nous propose un tournoi tout ce qu’il y a de plus classique sans le moindre intérêt et surtout sans la moindre originalité !
Des équipes constituées de binômes vont s’affronter jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une, et bien entendu celle de Keel, bien qu’elle rencontre des difficultés, est encore en course après deux affrontements.
Ce tome ne sera donc composé que d’actions avec pas moins de cinq affrontements qui se dérouleront… Et aucun ne sera vraiment intéressant. Par contre plusieurs seront tout simplement pathétiques !
La match opposant l’équipe de Lavie et de Blue à des « cuisiniers » atteint le sommet du ridicule ! Outre que les adversaires de nos héros ne ressemblent à rien, leurs techniques sont tout autant stupides qu’eux. Et l’ensemble est d’autant plus pénible pour le lecteur que l’auteur cumule les erreurs et multiplient les défauts dans son titre. Lavie, l’un des personnages principaux du titre, et premier rôle féminin va passer ici pour une cruche ne servant à rien (ce qu’elle est dans les faits)…on tombe encore dans un des clichés navrants du genre : le personnage féminin cruche et occasionnant plus de problème qu’autre chose… Depuis des années tant d’auteurs ont réussis à éviter ce cliché, voir même à jouer avec pour proposer des personnages complexes et intéressants…mais visiblement Sakamoto en est très loin !
Une intrigue se dessine derrière le tournoi, rien de bien original là encore mais le volume aurait grandement gagné si l’auteur l’avait un peu plus développé pour nous sortir de ce classicisme navrant.
D’une série sans originalité mais sympathique par son énergie on est tombé à une série navrante trébuchant sur tous les clichés possibles. Plus que quatre tomes pour redresser la barre, mais cela semble mal parti !