Bunza l'insouciant Vol.3 - Actualité manga
Bunza l'insouciant Vol.3 - Manga

Bunza l'insouciant Vol.3 : Critiques

Hyobokure Bonza

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 09 Novembre 2018

Bunzaemon est désormais marié à O-Kei, et dans la logique, l'étape suivante serait que son père lui confie enfin les rênes de la famille Asahi et qu'il lui succède au château. Mais il a beau souffrir de cataracte et commencer à vieillir, Joemon ne semble pas décidé à prendre sa retraite !


Ce troisième et dernier volume de Bunza l'insouciant marque de nouvelles étapes essentielles pour le samouraï laxiste: après une confrontation avec son père pour la succession, le voici qui doit suivre toutes les étapes pour commencer à travailler au château, tout en espérant rapidement devenir père avec sa chère O-Kei. Concrètement, le récit conserve souvent sa tonalité assez unique pour un récit de samouraï, entre l'humour de nombreuses situations et les coups de chance qu'a parfois notre héros. Ainsi, il va avoir l'occasion de croiser la route d'encore bien des personnages assez truculents, comme un nouveau collègue un peu trop branché sur le saké et avec qui il va commettre quelques bêtises... bêtises parfois bénéfiques, comme quand tous deux repèrent un incendie.


La lecture reste souvent assez rafraîchissante et légère, tant le caractère de Bunza continue de dénoter. Mais en filigranes, Saburô Ishikawa, en se basant sur le scénario de Shôzô Toki, sait plus que jamais profiter des péripéties de Bunza pour aborder nombre de choses de l'époque, que ce soit dans le parcours des samouraï (comme l'étape de l'Omemie), dans leur quotidien parfois très éloigné des récits guerriers habituels, ou dans bon nombre d'éléments de l'époque comme le rôle des "pompiers" d'alors, le théâtre de marionnettes de l'époque ou les haïku.


Expressif, léger et un peu old school, le dessin des personnages de l'auteur continue de très bien accompagner, jusqu'au bout, le récit. Et il faut à nouveau saluer tout le travail effectué sur les décors d'époque, qui s'avèrent précis et immersifs.


Qui plus est, il reste tout aussi agréable de suivre les évolutions parfois difficiles de Bunza vers une maturité qu'il doit encore acquérir, et de voir certaines de ses conceptions des choses qui dénotent un peu dans la vie de l'époque.


Assez riche, originale dans son genre, et portée par une ambiance éloignée des récits de samouraï habituels, Bunza l'insouciant est une très bonne lecture qui séduit jusqu'au bout. Cela nous ferait presque regretter que l'oeuvre s'achève déjà, d'autant plus que la conclusion reste somme tout ouverte. Mais on gardera assurément un bon souvenir de ce récit.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction