Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 29 Octobre 2019
En confiant l'oeuf à Kogoro, Ryota n'avait aucune idée de l'erreur qu'il venait de faire... mais pour réentendre parler de tout ça, il faudra attendre la toute fin de ce cinquième volume, marquée par un retour de la tension et un coup de théâtre sanglant ! Avant ça, c'est un tome plutôt calme que l'on a, marqué essentiellement par deux étapes.
La première des deux, c'est les retrouvailles de Kana avec quelqu'un qui la connaît bien et qui la cherchait depuis 9 ans, même si la collégienne, elle, ne se souvient pas d'elle. Même s'il semble arrive comme un cheveu sur la soupe et que Lynn Okamoto joue la carte des grosses coïncidences avec un semblant d'humour, le résultat est assez intéressant, dans la mesure où ça éclaire un peu plus une part de Kana, autour d'une famille dont elle ne se souvient pas et qui, après sa disparition, a connu bien des drames. L'auteur passe vraiment vite en revue tout ça, sur un ton un peu maladroit, neutre et peu poignant, mais Mina pourrait devenir un personnage intéressant, l'essentiel est passé, et finalement le plus gros couac dans tout ceci est sûrement le fait que Delcourt/Tonkam ait cru bon de spoiler le truc dans son résumé en 4e de couverture.
L'autre point crucial ici, c'est l'arrivée pour le petit groupe d'un voyage scolaire qui a forcément beaucoup de valeur pour nos héroïnes. Okamoto a beau rester pour l'instant sur du très, très basique concernant le séjour (un passage à la plage, des filles en bikini, un petit peu d'humour notamment autour de Kazumi et de la nourriture, et basta), ce type de moments simples et joyeux est bien ce que ces demoiselles recherchent, à l'heure où leur vie pourrait s'arrêter à tout moment, et ainsi certaines pages peuvent parvenir à toucher, même si c'est rapide.
A part ça... hé bien, ce tome se révèle tout de même un peu maladroit ou insipide sur bien d'autres points. Là où il expédié parfois certains éléments intéressants, Okamoto rallonge la chose sur d'autres points parfois inutiles voire consternants, à commencer ici par le "comique" de répétition autour des pelotages de sein de Hatsuna par Takaya. Le truc commence déjà d'une façon douteuse (Takaya qui propose d'étaler sa thune si Hatsuna le laisse la tripoter, les "amies" de la jeune fille qui la forcent à accepter... mouais), puis le mangaka tend à trop étirer son gag de beauf, le tout avec un fond d'agression. Formidable... Mais on peut retenir aussi, entre autres, les débuts d'investigation de Risa Kashiwagi, une camarade de classe se doutant que Neko a des pouvoir après que cette dernière ait commis une bourde (bourde stupide et arrangeant bien l'auteur, ça va de soi).
En somme, il s'agit d'un volume qui a ses moments intéressants, mais qui possède aussi d'autres éléments plus navrants, longuets ou inutiles. Equilibrant parfois très mal les choses Lynn Okamoto est capable de séduire à certains passages, et de laisser circonspect à d'autres. Heureusement, les toutes dernières pages arrivent au bon moment pour redynamiser tout ça.
La première des deux, c'est les retrouvailles de Kana avec quelqu'un qui la connaît bien et qui la cherchait depuis 9 ans, même si la collégienne, elle, ne se souvient pas d'elle. Même s'il semble arrive comme un cheveu sur la soupe et que Lynn Okamoto joue la carte des grosses coïncidences avec un semblant d'humour, le résultat est assez intéressant, dans la mesure où ça éclaire un peu plus une part de Kana, autour d'une famille dont elle ne se souvient pas et qui, après sa disparition, a connu bien des drames. L'auteur passe vraiment vite en revue tout ça, sur un ton un peu maladroit, neutre et peu poignant, mais Mina pourrait devenir un personnage intéressant, l'essentiel est passé, et finalement le plus gros couac dans tout ceci est sûrement le fait que Delcourt/Tonkam ait cru bon de spoiler le truc dans son résumé en 4e de couverture.
L'autre point crucial ici, c'est l'arrivée pour le petit groupe d'un voyage scolaire qui a forcément beaucoup de valeur pour nos héroïnes. Okamoto a beau rester pour l'instant sur du très, très basique concernant le séjour (un passage à la plage, des filles en bikini, un petit peu d'humour notamment autour de Kazumi et de la nourriture, et basta), ce type de moments simples et joyeux est bien ce que ces demoiselles recherchent, à l'heure où leur vie pourrait s'arrêter à tout moment, et ainsi certaines pages peuvent parvenir à toucher, même si c'est rapide.
A part ça... hé bien, ce tome se révèle tout de même un peu maladroit ou insipide sur bien d'autres points. Là où il expédié parfois certains éléments intéressants, Okamoto rallonge la chose sur d'autres points parfois inutiles voire consternants, à commencer ici par le "comique" de répétition autour des pelotages de sein de Hatsuna par Takaya. Le truc commence déjà d'une façon douteuse (Takaya qui propose d'étaler sa thune si Hatsuna le laisse la tripoter, les "amies" de la jeune fille qui la forcent à accepter... mouais), puis le mangaka tend à trop étirer son gag de beauf, le tout avec un fond d'agression. Formidable... Mais on peut retenir aussi, entre autres, les débuts d'investigation de Risa Kashiwagi, une camarade de classe se doutant que Neko a des pouvoir après que cette dernière ait commis une bourde (bourde stupide et arrangeant bien l'auteur, ça va de soi).
En somme, il s'agit d'un volume qui a ses moments intéressants, mais qui possède aussi d'autres éléments plus navrants, longuets ou inutiles. Equilibrant parfois très mal les choses Lynn Okamoto est capable de séduire à certains passages, et de laisser circonspect à d'autres. Heureusement, les toutes dernières pages arrivent au bon moment pour redynamiser tout ça.