Brynhildr in the darkness Vol.12 - Manga

Brynhildr in the darkness Vol.12 : Critiques

Gokukoku no Brynhildr

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Février 2016

Passé quelques révélations plutôt bien senties, on retrouve nos sorcières dans un quotidien qui se voit chamboulé par l’apparition d’un bad boy un peu étrange, mais qui ne restera pas indifférent au charme de l’une de ces demoiselles. Voilà que Murakami n’est plus le seul étalon dans la course et voilà qui change la donne… Pour quel résultat ?

On était retombé de haut avec l’opus précédent, on va quelque peu remonter la pente avec celui-ci même si, globalement, Brynhildr in the darkness ne parvient pas à retrouver tout l’intérêt qu’on pouvait lui porter il y a peu. En lieu et place de revenir au sérieux de l’intrigue de base de l’œuvre, Lynn Okamoto choisit de nous proposer une nouvelle fois quelque chose de relativement léger. En effet, pour une fois, Murakami ne sera plus le seul et unique garçon à graviter autour des sorcières. Voilà qui change les choses, et qui s’attache à le faire de manière relativement amusante. Relativement, car, si l’on aura l’un ou l’autre sourire durant la lecture, il n’y aura pas non plus de quoi tomber de sa chaise. L’aspect comique reste relativement convenu et le fan service, lui, est toujours bien présent histoire d’être bien certain de ne pas décevoir le chaland.

Cela dit, déçu, on le sera quand même un peu. La raison à cela est bien simple. On attendait un retour en force de l’intrigue centrale de la série et il n’en sera rien. Mis à part un bref retour dans le passé des plus intrigants, mais qui laisse sur sa faim, on n’aura pas grand-chose pour se satisfaire. Pour l’heure, ce que le mangaka met en scène nous apparaît davantage comme du remplissage qu’autre chose. Et quand bien même ce remplissage s’avère agréable à suivre, il n’en demeure pas moins lassant à la longue. Au-delà de ça, il nous laisse aussi avec quelques doutes quant à la suite. L’auteur sait probablement où il va, mais il met beaucoup de temps pour y arriver. Si ces petits intermèdes pouvaient se montrer réussis par le passé et qu’ils le sont encore plus ou moins, ils ne sont pas suffisamment indispensables que pour pleinement justifier leur présence. Du coup, forcément, on en vient surtout à espérer que ça se termine au plus vite pour revenir à des choses plus sérieuses. D’ailleurs, il faut bien reconnaître que si les développements de Lynn Okamoto concernant ses personnages sont bien traités et évitent de nous plonger dans l’ennui, on tourne néanmoins toujours un peu autour du même sujet. Finalement, seules quelques scènes vont un peu sortir du lot et raviver de temps à autre notre intérêt. Le mérite ici étant que cela arrive suffisamment souvent que pour ne pas perdre le lecteur. Et, en soi, rien que ça, c’est déjà très positif.

En définitive, ce douzième opus n’est pas mal et s’avère même plus distrayant qu’on aurait pu le croire au premier abord. Ça manque encore d’enjeux et il faut attendre (de façon finalement assez prévisible) la fin du tome pour avoir droit à quelque chose d’un peu plus palpitant à se mettre sous la dent, mais, malgré ça, on ne peut pas non plus dire que l’on s’ennuie et quelques éléments ayant un minimum d’intérêt sont mis en place. Mais bon, soyons honnêtes, on attendait autre chose. On attendait de voir l’intrigue centrale revenir vraiment sur le devant de la scène. Et à ce niveau-là, il y a de quoi être franchement déçu.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs