Bremen Vol.1 - Actualité manga

Bremen Vol.1 : Critiques Run away!

Buraidan Bureemen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Février 2013

« C’est mon dernier acte de piété filiale »
« Un rêve que personne n’a encore…un rêve rock, beau à en mourir »

Les fanatiques de mangas musicaux le savent, l’année 2000 voit naître le plus emblématique d’entre eux : Beck. Ce qu'ils savent généralement moins, c’est que la même année, Bremen, un autre manga musical édité en neuf volumes chez "J'ai Lu" voit lui aussi le jour. Comment expliquer une telle différence de popularité ? Hasard commercial ou réelle différence de niveau ? Voyons cela.

Kasuga Romio fuit sa maison à l’âge de 17 ans avec le seul but de « devenir un homme au dessus du lot ». Il ne sait absolument pas comment y parvenir, quand il rencontre Reiji Hino, qui quitte également sa famille pour fonder un groupe qu'il veut mythique, à Tokyo. Le courant passe et les deux adolescents font route ensemble vers la capitale et vers leur rêve.

Ce premier volume se contente pour le moment de poser les bases du récit, principalement en présentant ses deux protagonistes.
Kasuga est un « rockeur » dans l'âme, et souhaite avant tout être libre, affranchit de toutes contraintes. C'est un pro des combats de rue, et il passe le plus clair de son temps à se battre pour gagner de l'argent (plus précisément, il vole les voleurs d’honnêtes gens), avec pour unique but cette envie de devenir quelqu'un.
C'est sa rencontre avec Reiji qui provoquera chez lui le déclic « musical ». Ce dernier est un jeune punk, obnubilé par son envie de créer un groupe hors norme. Il est beaucoup plus sage et serein que son acolyte, qu'il tentera de tempérer plus d'une fois, souvent sans succès.

Pour le moment, Bremen, ce n'est « que » la rencontre entre Kasuga et Reiji. On échappe pas à quelques clichés du genre, mais l'histoire tient la route et la fin de ce premier opus promet un décollage de l'intrigue imminent. Seul véritable regret, la musique n'est que très peu mise en avant dans ce volume, et ce sont des scènes de bastons qui occupent la majorité du volume (pas en pure perte, puisque les personnages sont introduits de cette façon).

Graphiquement, le trait plutôt réaliste de l'auteur nous embarque sans mal dans le récit. C'est globalement maîtrisé, malgré quelques petites erreurs de proportions.

Ce premier tome de Bremen pose efficacement les bases d'un récit dynamique qui ne tardera pas à s'envoler. Si on a pour le moment plus l'impression d'avoir à faire à un Shonan Junaï Gumi qu'à un Beck, la sauce prend, et c'est avec intérêt que le lecteur s'attaquera à la suite de cette série prometteuse.

Luciole21

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Luciole21
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs