Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 29 Août 2019
Le trio composé de Yukinori, Dai et Tamada a désormais un nom: "JASS", ce qui permettra au passage à Shinichi Ishizuka de nous exposer l'une des principales théories sur l'origine du nom jazz. Petit à petit, nos trois jeunes musiciens continuent de progresser et à attirer un petit peu plus de spectateurs à chaque concert, le fameux guitariste Kawakita ayant même fini par venir en personne pour comprendre pourquoi Yukinori a refusé son offre, le tout avec à la clé un petit duel musical, autre facette de ce que peut offrir le jazz en impro.
C'est ainsi que l'on suit, dans ce tome, le trio continuer de faire ses premiers pas, entre premiers concerts, premiers cachets, manière dont ils vont dépenser leurs premiers sous gagnés grâce à leur musique... et sur ce dernier point, l'auteur est une nouvelle fois malin à travers le choix de Dai en particulier: tout comme son grand frère Masa lui a offert son saxo et a fait naître en lui le goût ud jazz, ne pourrait-il pas, à son tour, transmettre ce goût de la musique à la génération suivante dans sa famille ? Après tout, la musique et plus particulièrement le jazz, c'est quelque chose qui se partage, sur tous les points.
A part ça, ce septième volume est essentiellement fait de quelques rencontres, avec de nouveaux personnages ou d'autres déjà brièvement vus qui, au contact de Dai et de ses compères, vont se voir transmettre bien des choses. C'est essentiellement le cas ici pour Mori et son groupe Five, stagnant depuis dix ans mais jouant toujours même si les rêves de passer pro ne sont plus forcément là. Mais signalons aussi une nouvelle rencontre faite un peu par hasard par Dai, celle d'un trompettiste s'étant acharné pendant des années pour mettre de l'argent de côté et s'acheter l'instrument de ses rêves: même s'il est complètement nul, Dai ressent en lui une réelle fusion avec son instrument, e qui pourrait bien l'inspirer pour sa nouvelle composition. Et ainsi l'auteur insiste toujours aussi bien sur la vertu des rencontres, sur la façon dont le jazz peut changer les gens... mais également sur la difficulté qu'il peut y avoir à percer dans le milieu. Peut-être est-ce pour cela que Yukinori finit par précipiter un peu son rêve ?
En effet, dans la dernière partie du tome, les choses s'accélèrent quelque peu concernant le désir du pianiste virtuose de jouer au "So Blue", salle de jazz la plus select et reconnue du pays. Tout en cernant encore un peu plus les raisons de ce rêve chez le jeune homme, on le voit faire des pieds et des mains pour entrer en contact avec la célèbre salle... mais pour quel résultat ? Cette fois-ci, l'heure est peut-être venue, pour le jeune homme si sûr de lui, d'être mis face à ses propres limites, autant côté musque que côté attitude... A-t-il zappé l'essentiel dans le jazz ? S'en relèvera-t-il ?
Sous un dessin toujours aussi inspiré et inspirant, Ishizuka traite toujours aussi bien la musique qu'il aime ainsi que ses personnages, dans un rythme toujours aussi emballant et vibrant.
C'est ainsi que l'on suit, dans ce tome, le trio continuer de faire ses premiers pas, entre premiers concerts, premiers cachets, manière dont ils vont dépenser leurs premiers sous gagnés grâce à leur musique... et sur ce dernier point, l'auteur est une nouvelle fois malin à travers le choix de Dai en particulier: tout comme son grand frère Masa lui a offert son saxo et a fait naître en lui le goût ud jazz, ne pourrait-il pas, à son tour, transmettre ce goût de la musique à la génération suivante dans sa famille ? Après tout, la musique et plus particulièrement le jazz, c'est quelque chose qui se partage, sur tous les points.
A part ça, ce septième volume est essentiellement fait de quelques rencontres, avec de nouveaux personnages ou d'autres déjà brièvement vus qui, au contact de Dai et de ses compères, vont se voir transmettre bien des choses. C'est essentiellement le cas ici pour Mori et son groupe Five, stagnant depuis dix ans mais jouant toujours même si les rêves de passer pro ne sont plus forcément là. Mais signalons aussi une nouvelle rencontre faite un peu par hasard par Dai, celle d'un trompettiste s'étant acharné pendant des années pour mettre de l'argent de côté et s'acheter l'instrument de ses rêves: même s'il est complètement nul, Dai ressent en lui une réelle fusion avec son instrument, e qui pourrait bien l'inspirer pour sa nouvelle composition. Et ainsi l'auteur insiste toujours aussi bien sur la vertu des rencontres, sur la façon dont le jazz peut changer les gens... mais également sur la difficulté qu'il peut y avoir à percer dans le milieu. Peut-être est-ce pour cela que Yukinori finit par précipiter un peu son rêve ?
En effet, dans la dernière partie du tome, les choses s'accélèrent quelque peu concernant le désir du pianiste virtuose de jouer au "So Blue", salle de jazz la plus select et reconnue du pays. Tout en cernant encore un peu plus les raisons de ce rêve chez le jeune homme, on le voit faire des pieds et des mains pour entrer en contact avec la célèbre salle... mais pour quel résultat ? Cette fois-ci, l'heure est peut-être venue, pour le jeune homme si sûr de lui, d'être mis face à ses propres limites, autant côté musque que côté attitude... A-t-il zappé l'essentiel dans le jazz ? S'en relèvera-t-il ?
Sous un dessin toujours aussi inspiré et inspirant, Ishizuka traite toujours aussi bien la musique qu'il aime ainsi que ses personnages, dans un rythme toujours aussi emballant et vibrant.