Blue Giant Vol.3 - Actualité manga
Blue Giant Vol.3 - Manga

Blue Giant Vol.3 : Critiques

Blue Giant

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Novembre 2018

Les leçons de Yui ont un résultat saisissant sur Dai, qui maîtrise de mieux en mieux les bases du saxophone, si bien que le lycéen décide de franchir un cap en donnant une représentation sur la scène musicale de son dernier festival culturel au lycée. Coiffé comme Sonny Rollins, le voici qui monte sur scène, seul avec son saxophone, entre deux groupes de rock ou de pop, et sous l'oeil de tout le monde dont Irie qui l'avait tant moqué dans le tome 1. Dai a la confiance et la passion pour lui, mais une représentation de jazz a-t-elle la moindre chance de toucher les spectateurs lycéens qui sont devant lui ?


Réponse dans une première partie de volume captivante. Tout d'abord pour l'impact que Shinichi Ishizuka arrive à nouveau à insuffler à ses planches musicales bien sûr, mais aussi pour les réactions du public: c'est plein de verve et, quelque part, bourré de bonne humeur, si bien que les jeunes spectateurs ne connaissant pourtant rien au jazz pourraient se laisser souffler. L'auteur nous offre un passage plein de grâce et de passion, quelques pages d'une intensité folle qui semblent marquer une vraie évolution en Dai, lui qui fut si longtemps considéré comme bizarre et parfois moqué avec son saxo. Mais cette partie doit également beaucoup à un autre personnage: Madame Kuroki, professeure de musique au lycée, qui va voir se réveiller en elle quelque chose auprès de Dai. A travers elle, l'auteur nous montre à nouveau, et de superbe manière, à quel point la jazz, musique du coeur, peut bouleverser les gens.


Mais en dehors de Dai ou de Kuroki, le mangaka continue aussi de s'intéresser, tout au long du volume, à ses autres personnages, comme Mai, sa relation avec Dai et ses choix d'avenir, ou encore plus Yui, mentor spartiate que l'on apprend à découvrir toujours plus, que ce soit dans son passé, dans la manière dont il renvoie sûrement sur Dai ses propres rêves ratés, ou surtout dans la considération que mine de rien il accorde à notre héros.


En dehors de tout ceci, jazz et tranche de vie (où notre héros se rapproche de la fin du lycée) continuent de faire très bon ménage au fil des pages, tant la musique de Dai peut continuer d'avoir un impact fort sur son entourage, alors que Dai s'inspire lui-même de ce qui se passe dans son entourage pour avancer et même composer son premier morceau. Un premier morceau d'une grande humanité, le propriétaire du chien Barnum ne dira pas le contraire, et qui montre encore que la musique et la vie sont liées. Comme il est dit dans ce tome, la musique ne nourrit peut-être pas comme le feraient les sciences par exemple, mais elle nourrit le coeur, ce qui est tout aussi important.


Cri d'amour vibrant pour le jazz et pour la musique de manière générale, Blue Giant captive une nouvelle fois avec ce troisième volume. Ishizuka mène parfaitement son récit.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs