Bloody Maiden - L'île aux treize démons Vol.2 - Actualité manga

Bloody Maiden - L'île aux treize démons Vol.2 : Critiques

Bloody Maiden - Towomarimiki no Shima

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 05 Décembre 2013

Sur l'île aux treize démons, le massacre continue, et les lycéennes du cercle de naginata tombent les unes après les autres, leur corps atrocement mutilé. Ayant (enfin) découvert qu'un tueur sévit sur l'île, les survivantes savent désormais qu'elle doivent affronter la menace et en percer le secret si elles veulent s'en sortir vivantes...

Après un premier volume digne d'un sympathique nanar, Bloody Maiden s'achève en ne changeant pas de façon considérable sa recette faite de nichons et de sang. En effet, vous aurez toujours votre dose de démembrements et de mutilations, toujours représentés de façon assez basique. Et les corps féminins peu vêtus ou dénudés sont toujours de la partie, et tous les prétextes, y compris les plus bidons, sont bons pour ça. A tel point que par moments, il n'y a plus de prétexte. Ainsi, il vaut mieux ne pas se demander pourquoi l'une des filles, après avoir disparu entièrement habillée, est retrouvée morte dans les toilettes entièrement nue et sans ses vêtements près d'elle. Peut-être que le tueur a des pulsions nécrophiles ?

Bref, le quota de fan-service souvent douteux est respecté. Et du côté du scénario, c'est évidemment tout aussi cliché. Par exemple vous n'éviterez pas le coup classique de la fille qui pète un câble et s'enfuit seule en courant effrayée pour se retrouver en plusieurs morceaux deux pages plus loin. Quant on est idiote, on est idiote. Et, de manière générale, les héroïnes sont souvent longues à la comprenette, car là où n'importe quel lecteur devine dès le tome 1 ce qui se cache derrière la série de meurtres, de leur côté elles ont un peu plus de mal...
Reste que la série se veut un peu plus alambiquée et surprenante dans ce deuxième tome, en ajoutant au-dessus de la malédiction des pirates des secrets bien plus terre à terre et tout aussi malsains au sujet de la famille Igasaki. Cela amène un peu plus de rebondissements que dans le premier volume, mais tout reste malheureusement assez lisse, est inutilement glauque par moments (aaah, le coup de la pédophilie) vu que les idées sont sous-exploitées, et aboutit sur un final peu clair est expéditif, même si conclusion il y a.

On gardera donc de Bloody Maiden une lecture nanardesque vaguement sympathique avec son quota de fan-service, de sang et d'ides malsaines mal exploitées, le tout aboutissant sur un divertissement qui se lit facilement mais est très vite oublié. A petit prix il n'y a pas vraiment de quoi bouder son plaisir si on aime les nanars, à 8,99€ le tome il y a déjà de quoi hésiter beaucoup plus.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction