Blood alone Vol.5 : Critiques

Il aura fallu attendre quasiment un an jour pour jour pour pouvoir se délecter de ce cinquième volume de Blood alone.
L'attente aura été d'autant plus insupportable que le quatrième volume commençait à dévoiler des éléments du passé de Misaki et de Kuroe, notamment au sujet de leur rencontre et de leur entourage.
De plus, le volume précédent se terminait à un moment crucial...

Mais quoiqu'il en soit, on peut enfin tenir ce cinquième tome entre les mains. L'histoire reprend fort logiquement là où elle s'était arrêtée, et finalement, force est de constater que l'on n'apprend pas grand chose de plus dans ce tome. Les 50 premières pages "concluent" assez rapidement ce qui a été entamé dans le tome 4, puis la série retombe dans ses habitudes: des chapitres indépendants nous invitent à suivre quelques scènes de la vie quotidienne de Misaki et Kuroe, et l'on se rend compte que les deux personnages ne peuvent plus vraiment se passer l'un de l'autre. L'amour de Misaki pour Kuroe se voit confirmé, tandis que Kuroe agit plutôt comme un grand frère protecteur.
Enfin, le dernier chapitre de ce volume voit apparaître un nouveau personnage bien mystérieux, et permet à l'auteur de distiller ici et là quelques légères informations.

Les dessins précis et très élégants de Masayuki Takano (Boogiepop Dual) sont toujours aussi magnifiques, offrant beaucoup de charme aux personnages, et une ambiance particulièrement envoûtante au manga. De plus, l'absence du classique découpage par cases est absents pas moments, ce qui rend les passages concernés assez atypiques et paisibles.

Au final, Blood Alone, de par sa lenteur, son style "tranches de vie" très présent et son élégance, est, pour peu que l'on accroche au style, une variation toujours aussi atypique et enchanteresse sur le thème des vampires.

Au début de ce volume, Ki-oon a eu la très bonne idée d'intégrer un résumé et une présentation des personnages, car il faut bien avouer qu'au vu de l'extrême lenteur de la parution, on ne se souvient pas forcément de tout. A la fin, on retrouvera un glossaire très utile sur l'univers de la série. Hormis ceci, on retrouve toujours une première page en couleurs, une excellente qualité d'impression, une bonne traduction, et une adaptation graphique qui se tient. Du tout bon, en somme.