Blood+ A Vol.1 - Manga

Blood+ A Vol.1 : Critiques

Blood+ A

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Avril 2018

Saya et Haji se rendent incognito à la cour des Romanov. Leur but, débusquer Diva et ses sbires en se faisant passer pour des musiciens. Juste après leur arrivée, ils reçoivent pour mission d'éliminer un vampire qui se cache au sein des patients de Grégory Raspoutine, un homme qui a toute la confiance de la famille royale. Mais à peine Saya tranche-t-elle sa cible que cette dernière se vide de son sang, sans aucune réaction au sien comme cela se produit lorsqu'elle pourfend un vampire. Les Boucliers Rouges se seraient mépris et lui auraient donc fait assassiner un humain ?


Cet autre spin off  de Blood The Last Vampire reprend un épisode de la longue épopée de Saya qui doit la mener à éliminer définitivement la race des vampires, et pour cela sa sœur jumelle Diva. Contrairement à Blood +, qui se passe après le Vietnam du film d'animation, Blood + A (pour Adagio) entraîne les personnages et le lecteur en Russie, juste avant la fin du règne des Romanov, cette dynastie qui connût une fin tragique. Tout est donc parfait pour impliquer Saya et Haji dans une mission périlleuse.


Bien que davantage tragiques, les quelques notes d'humour apaisent l'ambiance oppressante que subissent tous les personnages. Chacun est dans un cadre et le respecte. Aussi, le fil du récit se suit avec beaucoup de simplicité, tout en maintenant un certain suspens. Bien que l'on se doute de qui sont les conspirationnistes au vu des données historiques dont s'inspirent les créateurs de cet épisode et du contexte. Par contre, les caractères des personnages nous paraissent totalement différents, surtout celui de Saya qui ressemble à sa version amnésique de Blood +, alors qu'elle est censée être beaucoup plus réservée vu le peu d'écart entre la destruction du château de son enfance et les événements dépeints dans ce manga. Quant au comportement de Haji, un peu plus loquace, on peut comprendre puisqu'il n'a pas encore trahi sa maîtresse.


Au niveau du dessin, Suekane Kumiko s'éloigne assez peu du standard qui a été imposé à chaque personnage lors de leur création. Elle maîtrise parfaitement son dessin et donne beaucoup de fluidité à chacun, ce qui influence le récit aussi. On est juste un peu choqué par la carrure de Haji, loin de l'éphèbe élancé habituel, et Saya qui est habillée limite comme une fille de joie vue l'époque, alors que toutes les femmes portent de splendides robes à volant. Ce n'est pas très cohérent.


Quant au travail de l'éditeur, il y a juste à reprocher le choix de l'écriture du nom du compagnon de Saya. En effet, lorsque l'on écrit un nom avec un G en japonais, celui-ci se prononce chez nous comme si l'on y accolait un U. Du coup au lieu de lire « Haji », on lit « Hagui ». A moins que cela soit une demande des créateurs, ce qui arrive parfois.


Ce premier volume alléchant nous fait attendre beaucoup du dénouement prévu pour le suivant, la série ne comportant que deux tomes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs