Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Mars 2022
Après avoir brillamment remporter les repêchages, le club d'échecs de l'ISS se dirige vers Kyoto afin de participer à la compétition nationale. Après quelques déboires, notamment parce que Tom se perd en chemin, la fine équipe s'apprête à livrer son premier tour, synonyme de retrouvailles avec les méprisables joueurs du collège Tôto. C'est alors que les enseignement de Kaoru vont porter leurs fruits, tandis que Garry Kasparov en personne se rend sur les lieux du tournoi pour apprécier les graines de champion qui s'opposent dans cette compétition.
Les auteurs ont longuement préparé le fameux tournoi national, et la compétition débute enfin ! Peut-être nous dirigeons nous vers le climax du premier grand arc narratif de Blitz, aussi la tension monte dans cette compétition qui devient le cadre de retrouvailles houleuses avec les rivaux du collège Tôtô, tandis que d'autres équipes prometteuses s'illustrent elles aussi. On sent alors où le tournoi veut nous diriger, le schéma étant défini tandis que le programme proposé se montre particulièrement alléchant.
Si on pouvait penser que le match-retour contre Kô et son équipe se ferait un peu attendre, il n'en n'est rien. La revanche a lieu dès le premier tour, aussi les premiers matchs de nos héros nous offrent un véritable soulagement, tant le plaisir de voir Tom et les siens dominer amène un petit plaisir de vengeance chez le lecteur aussi. L'écriture à ce sujet reste plutôt dans un classicisme évident, mais on se demande si la rivalité entre les deux équipes s'arrêtera à ce volume ou si Cédric Biscay, dans son scénario, prévoit un « arc de rédemption » pour ces personnages, et pourquoi par une future rencontre plus noble et fair-play.
Mais si on retient surtout le premier tour opposant l'ISS au collège Tôto, ce ne sont pas les seuls matchs à être dépeint dans ce sixième tome dont le leitmotiv est de mener les protagonistes vers la finale. En ce sens, le rythme est aussi effrené qu'à l'accoutumée, les auteurs ne faisant jamais tourner l'arc en longueur, ce qui maintient toute l'adrénaline de la compétition.
Mais malgré ce rythme, le volume parvient à proposer plusieurs petits développements parallèle, les intrigues secondaires n'étant jamais oubliées. Ainsi, Karl et Riko ont droit à de brèves apparitions, comme pour signaler qu'ils ne sont jamais oubliés et que le récit prépare leur importance future. Ce point est d'autant plus fort que l'opposition entre Harmony et Riko est soulignée par l'illustration de couverture, quand bien même leur dualité n'est pas le cœur véritable de l'opus.
Et parmi les points annexes du tournoi, la volonté des auteurs d'intégrer de véritables figures au récit reste quelque chose d'amusant et de symbolique. Ainsi, Garry Kasparov devient un véritable personnage attachant, une figure emblématique dont on soupçonne un potentiel rôle de mentor à venir, ce qui serait cohérent avec le schéma sportif de l’œuvre. Les figures de la royauté de Monaco répondent aussi présent avec l'apparition ici de S.A.S la princesse Charlene de Monaco, pour l'heure figurante, bien que rien ne confirme que ces personnages issus de la réalité ne prendront pas plus d'importance à l'avenir.
Ainsi, le tournoi national s'ouvre de belle manière, avec un sixième tome effrené et intense, nourrissant plusieurs focus et entretenant plus que jamais le bon équilibre dans sa représentation des parties d'échec, entre stratégie et allégories visuelles de champs de bataille. Blitz reste une lecture toujours aussi rafraichissante, classique dans son écriture, mais qui garde une aura unique par ses choix de développements, ses personnages, et sa manière de traiter la pratique des échecs.
Les auteurs ont longuement préparé le fameux tournoi national, et la compétition débute enfin ! Peut-être nous dirigeons nous vers le climax du premier grand arc narratif de Blitz, aussi la tension monte dans cette compétition qui devient le cadre de retrouvailles houleuses avec les rivaux du collège Tôtô, tandis que d'autres équipes prometteuses s'illustrent elles aussi. On sent alors où le tournoi veut nous diriger, le schéma étant défini tandis que le programme proposé se montre particulièrement alléchant.
Si on pouvait penser que le match-retour contre Kô et son équipe se ferait un peu attendre, il n'en n'est rien. La revanche a lieu dès le premier tour, aussi les premiers matchs de nos héros nous offrent un véritable soulagement, tant le plaisir de voir Tom et les siens dominer amène un petit plaisir de vengeance chez le lecteur aussi. L'écriture à ce sujet reste plutôt dans un classicisme évident, mais on se demande si la rivalité entre les deux équipes s'arrêtera à ce volume ou si Cédric Biscay, dans son scénario, prévoit un « arc de rédemption » pour ces personnages, et pourquoi par une future rencontre plus noble et fair-play.
Mais si on retient surtout le premier tour opposant l'ISS au collège Tôto, ce ne sont pas les seuls matchs à être dépeint dans ce sixième tome dont le leitmotiv est de mener les protagonistes vers la finale. En ce sens, le rythme est aussi effrené qu'à l'accoutumée, les auteurs ne faisant jamais tourner l'arc en longueur, ce qui maintient toute l'adrénaline de la compétition.
Mais malgré ce rythme, le volume parvient à proposer plusieurs petits développements parallèle, les intrigues secondaires n'étant jamais oubliées. Ainsi, Karl et Riko ont droit à de brèves apparitions, comme pour signaler qu'ils ne sont jamais oubliés et que le récit prépare leur importance future. Ce point est d'autant plus fort que l'opposition entre Harmony et Riko est soulignée par l'illustration de couverture, quand bien même leur dualité n'est pas le cœur véritable de l'opus.
Et parmi les points annexes du tournoi, la volonté des auteurs d'intégrer de véritables figures au récit reste quelque chose d'amusant et de symbolique. Ainsi, Garry Kasparov devient un véritable personnage attachant, une figure emblématique dont on soupçonne un potentiel rôle de mentor à venir, ce qui serait cohérent avec le schéma sportif de l’œuvre. Les figures de la royauté de Monaco répondent aussi présent avec l'apparition ici de S.A.S la princesse Charlene de Monaco, pour l'heure figurante, bien que rien ne confirme que ces personnages issus de la réalité ne prendront pas plus d'importance à l'avenir.
Ainsi, le tournoi national s'ouvre de belle manière, avec un sixième tome effrené et intense, nourrissant plusieurs focus et entretenant plus que jamais le bon équilibre dans sa représentation des parties d'échec, entre stratégie et allégories visuelles de champs de bataille. Blitz reste une lecture toujours aussi rafraichissante, classique dans son écriture, mais qui garde une aura unique par ses choix de développements, ses personnages, et sa manière de traiter la pratique des échecs.
08/06/2023 