Black Lagoon Vol.2 - Manga

Black Lagoon Vol.2 : Critiques

Black lagoon

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Mars 2010

"Il n'y a pas de remède à la violence quand elle est issue de la bêtise."

En mars 1945, un sous-marin allemand se fit torpiller par la marine américaine et sombra au fond de l'océan indien. Mais ce véritable tombeau contient également un tableau, "Brunehilde guidant les douze chevaliers", possédant une grande valeur symbolique pour les nazis... et une grande valeur financière pour nos héros qui, cinquante années plus tard, sont mandatés pour le repêcher ! Mais alors que Revy et Rock s'infiltrent dans ces catacombes des abysses, ils ne se doutent pas qu'ils sont sur le point d'être rejoints par une bande de néo-nazis lorgnant également sur le tableau...

Les premiers chapitres de ce second opus de Black Lagoon constituent donc un concentré d'action et de violence, une fois passé le côté exploration. Revy s'en donne à cœur joie pour flinguer du nazi à la pelle, et on se rend compte alors que la belle brune n'est pas simplement une fille à fort caractère simplement décoratif... mais une véritable psychopathe, tuant sans états d'âme. Elle suit ses pulsions destructrices, quitte à en devenir incontrôlable et menaçante pour ses propres alliés. Ainsi, son caractère ne peut être qu'en conflit avec celui de Rock, qui préfère toujours la négociation et ne pas recourir à la violence quand cela n'est pas nécessaire. Il surgit alors une des lignes directrices fondamentales du récit de Rei Hiroe : si Rock doit s'endurcir peu à peu pour survivre dans ce monde hostile, Revy va également s'attendrir à son contact. Mais pour l'heure, l'animosité est telle que Revy n'hésite pas à vouloir tirer sur l'ancien salaryman, au delà des menaces futiles d'autres récits usant de cette ficelle scénaristique.

La fin du tome nous entraîne, quant à elle, vers une histoire tout aussi palpitante, avec l'arrivée d'une paire de tueurs venant semer le trouble dans la ville. Hormis le charisme inattendu de ces deux personnages, on peut suivre également les rapports tendus entre les différents clans mafieux qui se soupçonnent mutuellement. La tension est donc plus que palpable à la fin de ce deuxième tome, qui construit les bases de la série et les relations de ce petit monde sans que l'on s'en aperçoive véritablement. Un monde dont la violence et la vulgarité ne nous sont pas épargnés, dans les gestes comme dans les mots, et cette nouvelle version ne nous prive pas des insultes les plus crues. Une manière de rappeler, une fois de plus, que ce livre n'est sans doute pas à mettre entre toutes les mains !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs