Birdmen Vol.7 - Actualité manga
Birdmen Vol.7 - Manga

Birdmen Vol.7 : Critiques

Birdmen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Septembre 2021

"Birdgirl", l'humaine améliorée visiblement manipulée par l'organisation Eden, a pu être stoppée par Takayama et ses acolytes, mais elle s'est évanouie, visiblement épuisée, souffrante et, surtout, tiraillée par sa place en tant qu'humaine améliorée, au sein d'une organisation qui n'en aura peut-être plus besoin bientôt. Si bien que nos héros, incapables de l'abandonner à son sort, ont décidé de la recueillir et de la laisser se reposer, le temps que quelqu'un se manifeste pour venir la chercher. Au-delà des quelques notes d'humour (pensez-vous, Karasuma et Kamoda qui se retrouvent à accueillir dans leur repaire une jeune fille affaiblie et mignonne tout plein...), le passage vaut surtout le coup pour le choix que Takayama impose à la jeune fille, cette dernière étant sans aucun doute vouée à encore jouer un rôle plus tard dans l'histoire.

Mais parallèlement à ces événements, la situation continue d'évoluer pour les birdmen. Takayama continue de sauver nombre de personnes de la mort, au point que, bientôt, les hommes-oiseaux comment à être vus comme des messies, des héros dans tout le pays... Seulement, pourquoi Takayama fait-il tout ça exactement ? Certaines de ses paroles, certains de ses actes, continuent de semer le doute en Karasuma, qui peine toujours autant à cerner l'objectif exact de son partenaire.

Et la situation ne risque pas de retomber dès lors qu'Arthur, aux Etats-Unis, continue de faire des siennes. N'ayant déjà pas hésité, auparavant, à s'afficher à la vue de tous, le jeune homme a désormais entrepris, visiblement guidé par l'énigmatique "Sky", d'aller à la rencontre de ses semblables, d'entrer en contact télépathique avec eux, et de les inviter à le rejoindre en échappant dès lors au contrôle d'Eden. Aucune mauvaise intention chez Arthur: il souhaite simplement profiter de la liberté avec les siens, s'épanouir, leur faire miroiter des possibilités de bonheur et d'avenir simples, et c'est quelque chose que l'on ressent assez bien au gré de différents petits moments s'intéressant au groupe qui se forme autour de lui, avec quelque figures se faisant vite et bien attachantes comme Robin ou Canari.

Mais il est évident que cette émancipation des birdmen, Eden ne peut l'accepter. Et dès lors que le QG de l'organisation réfléchit à la situation (notamment sur la possibilité qu'il y ait un traître en son sein) et prend des décisions radicales, la volume finit par prendre une autre tournure, bien plus sombre et cruelle...

Ce volume agit alors comme une véritable montée de tension dramatique, chose que Yellow Tanabe gère fort bien sans jamais en faire trop dans le rendu visuel de l'horreur qui se joue. Après une alternance de moments presque joyeux et de petites informations supplémentaire, l'autrice accélère le rythme et la tension dans une dernière partie de volume terrible, après laquelle pas mal de choses risquent de se bousculer, surtout au vu de la toute dernière page. Et si Birdmen, série sympathique jusque-là, s'apprêtait enfin à réelle décoller ?
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs