Nekodamari - Nid de chats Vol.2 : Critiques

Au gré d'une nouvelle salve de courts chapitres de 6-8 pages chacun, les petites situations s'enchaînent encore pour notre employée de bureau chez elle en compagnie de ses trois chats Chibi, Sumo et Croqueur.

Certains instants permettent à la jeune femme de simplement regarder le comportement de ses chats dans une certaine détente: voir Chibi gratter à la porte de la salle de bains pour venir la voir, se confronter à la neige, constater l'amour des félins pour les cartons, se questionner sur des ronronnements persistants, les voir courser un pauvre papillon égaré dans la demeure, regarder les réactions de Chibi lors des visites de Boss, constater qu'ils peuvent parfois être brutaux...

Mais à d'autres moments, l'humaine doit évidemment se frotter à eux de manière plus concrète, comme quand elle souhaite les prendre en photos pour les avoir partout avec elle, qu'elle doit leur couper les griffes, ou qu'elle souhaite déterminer lequel des trois a d'éventuels problèmes de digestion au vu de ce qu'il a laissé dans la litière. Des situations qui ne sont pas toujours très faciles à gérer, en particulier avec le distant et solitaire Croqueur, chat dont on découvre d'ailleurs enfin le nom et l'origine de celui-ci, en plus de suivre encore quelques moments depuis son point de vue de félin sur l'humaine.

Le schéma reste toujours aussi simple, tout comme le dessin, même si cette fois-ci on appréciera que la mangaka s'offre quelques libertés visuelles plus proches de Plongée dans la nuit, comme dans le chapitre 21 nous montrant les rêves de Chibi. Mais derrière cette simplicité, Goumoto trouve un ton agréable, qui est définitivement sans grande prétention, mais où suivre de façon épisodique ce quotidien entre l'humaine et ses trois colocataires félins est sympathique.
L'autrice ponctue même son oeuvre de quelques très brèves informations (sans doute bien connues des possesseurs de chats), par exemple sur le fait que les chats ne ronronnent pas forcément parce qu'ils sont contents, ou sur leur manière d'exprimer leur affection.
Et surtout, elle souligne bien à quel point ses matous la revigorent, en lui permettant notamment d'évacuer son stress face à certaines petites pressions (les horaires de travail qui l'épuisent, des remarqués déplacées de son supérieur sur le mariage...).
Alors certes, ces boules de poils ne sont pas toujours faciles, mais elles lui suffisent amplement pour lui apporter le bonheur dont elle a besoin !