Beet the Vandel Buster Vol.1 - Actualité manga

Beet the Vandel Buster Vol.1 : Critiques

Bôken oh Beet

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Mai 2008

Petit « frère » de Dragon Quest, ce titre est issu d’une nouvelle collaboration de Riku Sanjo (au scénario) et de Koji Inada (au dessin), déjà auteurs du manga précité. Ce titre nous plonge dans un monde d’Héroic Fantasy peuplé de démons et de créatures magiques, où des chasseurs, les Busters, luttent contre les démons, les Vandels ! On y suit la quête d’un jeune Buster, Beet, qui va venger ses mentors et accessoirement devenir le plus grand Buster que le monde ait connu !

Il est clair que ce titre n’a rien de bien original, il respecte tous les codes du shonen et loin de l’idée des auteurs de s’en écarter : un jeune héros faible qui au cours d’une quête initiatique va venger la mort de camarades bien plus forts que lui, il va se faire des alliés stéréotypés, en premier lieu une amie d’enfance, viendra ensuite un personnage obscure et solitaire, un ancien adversaire… du jamais vu en somme ! Pour les stéréotypes, ils sont également liés à l’univers de la Fantasy, c’est à dire que les persos sont assez peu polyvalents ; les guerriers ne maîtrisent pas la magie, les mages ne savent que faire d’une arme, seul le jeune héros, Beet, semble doté d’un potentiel énorme (et on sent très vite qu’a la fin ses alliés ne serviront qu’à le soutenir moralement, à l’encourager, qu’ils seront dépassés)
Et pourtant, on se laisse tout de même entraîné dans cet aventure, car les personnages sont quand même bien sympathique, l’univers en lui même est bien construit, (mais lui non plus ne se permet pas de quelconque transgressions des codes), et surtout d’entrée de jeu, très vite dans ce premier volume on a droit à beaucoup d’action qui nous fait rentrer de suite dans l’ambiance. Ce qui est aussi très fort de la part des auteurs, c’est que les héros s’opposent dés le début à des adversaires beaucoup plus fort qu’eux, l’élite des Vandels, du coup on est curieux de ce qui va bien pouvoir leur arriver par la suite (ficelle déjà utilisé sur Dragon Quest ou Hadora, le chef des armées des démons débarque dés le début et est vaincu assez vite).

Les amateurs de DQ ne seront pas dépaysés avec ce titre, les auteurs, toujours en collaboration, créent un monde qui reprend les codes des RPG, si DQ reprenait l’univers de la saga d’ENIX du même nom, Beet est entièrement issu de l’imagination de ses auteurs, mais pour autant on retrouve tout ce qui compose un RPG : les monstres (avec même une petite encyclopédie), les personnages complémentaires qui nous rejoignent au fur et à mesure de l’aventure, l’exploration des donjons avec le boss de fin mais surtout ce qui est le plus marquant c’est l’expérience que reçoivent les héros ainsi que les Vandels! En effet ces derniers sont classés en fonction du nombre de pierre qui sont incrustés dans leur avant bras, pierres qu’ils reçoivent en récompense des méfaits qu’ils commettent, mais le plus drôle reste l’expérience des héros qu’ils accumulent en tuant des monstres, qu’ils peuvent échanger contre de l’argent et surtout qui les fait grimper en niveau, ces niveaux étant symbolisés par un tatouage sur le torse…

Un titre vraiment attachant dés le début, comportant beaucoup d’actions, malgré son manque d’originalité, un titre sympathique pas bien violent, où on se doute que pas grand monde ne va mourir (on est loin de Ken ici), mais l’univers est attirant…
Qui plus est le trait de Inada est vraiment accrocheur, tout en simplicité, jamais brouillon, sans être exceptionnel, il convient parfaitement à cet univers.
Si vous fan de RPG, de fantasy et donc de Dragon Quest, ce titre est fait pour vous ! Je ne vous promet pas la manga du siècle, mais un titre vraiment sympathique !



erkael

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs