Beelzebub Vol.5 - Actualité manga

Beelzebub Vol.5 : Critiques

Beelzebub

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Décembre 2011

Baby Beel est enfin guéri, puisque le lien maléfique entre lui et Oga a été réinstauré. Ce problème à présent résolu, les choses sérieuses peuvent dorénavant commencer : le combat titanesque opposant Tojo et Oga.

La confrontation entre ces deux lascars s’avère très intéressante, même si parfois le découpage de l’action est un peu confus. Pour commencer, le mangaka nous propose pour une fois un réel combat sans intervention, tout en continuant de peaufiner son univers par l’intermédiaire de diverses révélations, en particulier sur la beelzemarque. Une fois le combat fini, avec grand soulagement, l’auteur n’arrête pas son récit abruptement, il continue ses révélations à l’aide de Tojo. Un geste qu’on apprécie d’autant plus qu’il approfondit le personnage amusant et mystérieux de Tojo. Au-delà du combat, Ryuhei Tamura développe allègrement le lien entre Oga et Baby Beel ; une confiance qui ne cesse de s’approfondir, jusqu’à même devenir aveugle. Après tout ce concentré d’émotions, l’auteur nous surprend positivement en terminant son chapitre sur une note absolument catastrophique et déjantée. Un pur délire à nous faire décrocher la mâchoire. Nous prouvant à tous, qu’il sait habilement mêler combat, relation et humour dans son récit avec panache.

Une fois cette partie achevée, l’auteur repart dans son récit habituel, accumulant les interactions barrées et les quiproquos. Il va ainsi faire apparaître un nouveau personnage en la personne du grand père de Kunieda. Ce très cher papy ambulant est développé comme tous les autres personnages du manga avec ses propres mimiques et stéréotypes ; il ne peut pas s’empêcher par exemple de tester les capacités combatives de tous les garçons qui s’approchent de sa chère petite fille. Et notre cher Oga n’y échappera pas non plus. Une petite anecdote qui a l’avantage de nous revigorer, avant d’enchaîner avec une nouvelle intrigue plus sérieuse.

Ryuhei Tamura repart donc sur une nouvelle intrigue assez surprenante et déjantée : alors que le médecin de l’enfer et Lamia, son assistante, repartent chez eux en enfer, voilà que par pure bêtise de Baby Beel, Oga et Furuichi se retrouvent aspirer eux aussi en enfer… On savait que tôt ou tard l’auteur allait se pencher sur la partie de l’enfer de la série, mais on ne savait pas que cela arriverait si tôt dans ce tome. Un coup de maître qui fait repartir la machine de manière très captivante. De plus, pour cette nouvelle intrigue, le mangaka va jouer sur des jeux de mot avec notamment le mot « enfer », et tout ceci avec pas mal d’ingéniosité pour pouvoir montrer tout le lien et l’ironie de la nouvelle intrigue mise en place. Ce sera aussi l’occasion pour lui d’étoffer l’univers de sa série. Bien que les thèmes abordés, pour ce nouveau chapitre, soient très palpitants, on pourra tout de même regretter un humour un peu trop présent, même si l’on sait que c’est la marque de fabrique de ce manga.

En conclusion, l’auteur nous offre un volume bien dosé et très varié dans la diversité des situations et des thèmes proposés. Les amateurs d’humour délirant ou de combat seront comblés au plus haut point avec ce volet-ci. Il s’agit sans conteste de l’un des tomes les plus captivants et réussis de la série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs