Beelzebub Vol.11 : Critiques

Oga se réveille après un horrible cauchemar où il était jugé par ses pairs comme étant « Oga le faible naze qui pue et qui fuit ». Loin d’être un rêve complètement à côté de la plaque, notre héros se sent bel et bien faible. C’est pourquoi il est désormais temps pour lui de suivre un entraînement digne de ce nom.

Après le précédent tome qui se voulait plus sérieux, le moment est venu de prendre un peu de répit et de recharger nos batteries en matière d’humour en compagnie de nos sympathiques voyous. Ainsi comme tout bon shonen-nekketsu qui se respecte, il est enfin temps de passer à un stade supérieur, celui de l’entrainement. Etape non moins important puisque celui-ci permet au personnage principal de se fortifier comme il se doit après s’être fait passer à tabac par le passé… C’est dès lors sans surprise que l’on s’amuse de toutes les scènes de gags et d’épreuves sportives proposées qui sont la marque de fabrique par excellence de l’œuvre. Et à notre grand bonheur, presque tous les protagonistes seront mis en avant dans ce présent volume.

En clair, ce volet-ci nous présente un passage obligée et connue de tout nekketsu, à savoir l’entrainement. C’est aussi sans grande stupéfaction que s’enchaine les formules stéréotypées mais toujours efficaces propres au genre en question. On passe alors un instant des plus divertissants et drôles sans pour autant que ce soit extraordinaire ou encore inoubliable. Bien évidemment, on pourra toujours compter sur l’humour explosif et décalé de Beelzebub pour se démarquer un temps soit peu de l’étape-cliché.