Beck Vol.23 : Critiques

Ca y’est, il est enfin sorti ! Je tiens entre mes mains l’un des tomes les plus attendus par bon nombre de fans de manga depuis 2 mois ... Dont moi évidemment !
Bon, je vous préviens tout de suite, je vais essayer d’être le plus objectif possible mais c’est très difficile de ne pas s’emballer lorsqu’il s’agit de ce fabuleux manga ! Et faites attention, car je spoile pas mal les derniers opus.
Après deux tomes de pure folie où Mongolian Chop Squad a effectué un énorme bon en avant (enfin!), on refait connaissance, dans ce 23ème volume, avec la malchance, qui fait maintenant partie intégrante de la vie du groupe ! En effet, si l’avancée de Beck fut fulgurante dans les tomes 20, 21 et 22 (le clip de Jim Walsh, Headliners du live au Marquee, et surtout le contrat avec Naffrecords), son retour à la réalité n’en fut pas moins brusque.
Agacé par le succès grandissant du groupe, Mr Ran décide de passer à la vitesse supérieure et d’user de son influence dans le milieu pour littéralement écraser Koyuki et ses amis.
Un tome qui fait donc revenir le lecteur sur la terre ferme, et qui nous fait découvrir le côté obscur du business musical, où les magouilles sont légions et tous les coups, honnêtes ou pas, sont permis. Et malheureusement, Beck s’est fait un ennemi sans aucun scrupule.
Pour être franc, en tant que lecteur de Beck, on est presque déçu par la tournure que prennent les évènements. La lecture est évidemment bien plus jouissive quand le groupe est sous les feux de la rampe, d’autant plus que l’on attendait ça depuis le Greatful Sound. Malgré tout en tant que chroniqueur, je me dois de faire l’avocat du diable en disant que cette phase difficile pour le groupe est absolument nécessaire pour la suite du scénario. Plus le parcours sera laborieux et semé d’embûches, plus fortes seront nos émotions quand le succès sera au rendez-vous !
Merci Mr Sakuishi de ne pas vous être laissé emporter par votre manga, et d’avoir su rester pragmatique et penser à l’avenir du scénario !