Beauty pop Vol.1 : Critiques

Dans ce premier tome, Kiyoko Arai nous présente les personnages principaux un à un. Ceux-ci sont tous très différents, ce qui nous donne une riche palette de caractères. Cela va de la rêveuse à l’éternel colérique agité, en passant par l’intellectuel. Chaque lecteur peut y trouver son compte, concernant le personnage qui deviendra son favori. On se réjouit alors très vite de voir les multiples colères de Narumi, qui veut à tout prix être le meilleur coiffeur du Japon, et les réactions très platoniques de Kiri, qui n’est autre que sa plus grande rivale.
Ici, l’héroïne peut être qualifiée d’anti-héros, de par son caractère : elle apparaît très effacée, ne parle que très peu. Ce personnage apporte un plus à cette série, car cela nous change du héros de shojo qui brille par sa beauté, son savoir ou sa joie de vivre. Kiri est donc une amie fidèle, sur qui on peut compter. Elle est aimée par ses voisins, prend soin de son chat appelé Shampoo, et donne l’impression de n’avoir qu’une seule passion : la coiffure. Ainsi, elle propose ses services à quiconque se sent triste et mal dans sa peau à cause de sa coiffure. Pour elle, cela s’apparente à de la magie, et elle est convaincue que toutes les filles peuvent devenir belles grâce à la magie.
A la lecture de ce premier tome, on se prend très vite au jeu des personnages, qui est celui de se lancer des défis. Ainsi, du début à la fin, la lecture est rythmée par les performances des deux protagonistes. Mais comme dans tous les shojos, on voit apparaître des petits gestes d’attention l’un envers l’autre, et pourquoi pas supposer une belle amitié par la suite ?
C’est de cette façon que l’auteure nous ouvre les portes du monde de la coiffure, on le verra ici comme un art, ou plus encore, comme un don. Ce thème très original nos permettra de nous rapprocher un peu de cette discipline, qui nous paraît à tous, plus ou moins inaccessible.

C’est donc un premier tome plein de rebondissements, très dynamique, d’une série qui je pense, a un bon potentiel.