Battle royale Vol.3 : Critiques Tristesse

Sous les yeux de Shûya, Yukiko et Yumiko sont sauvagement abattues par Kiriyama qui semble de marbre face à cette mer de sang. Mais pas le temps de pleurer, Kawada a un plan pour s'évader et Shûya et Noriko sont prêts à le rejoindre. Au même moment, Yutaka retrouve Shinji, et lui non plus n'a pas l'intention de s'éterniser sur l'île...

Après deux volumes de présentation, voila que les ojbectifs sont décrits dans ce tome. Les "gentils" contre-attaquent et préparent leur évasion de l'île bien que nous ne connaissions pas encore le moyen... mais tout cela s'annonce palpitant ! L'auteur nous introduit aussi deux nouveaux personnages qui auront leur importance: Le timide Yutaka et le charismatique Shinji Mimura qui, face à la situation, reste confiant. Nous faisons aussi la connaissance du troisième membre du "trio" décrit par Kawada dans ce tome: Sugimura, un expert en arts martiaux. Avec Mimura et Shûya, il semble bien qu'il fasse parti de "l'élite" qui pourrait avoir une impacte sur la mission d'évasion... C'est donc avec efficacité que l'auteur intègre les enjeux de la série et les convictions des personnages principaux.Sont aussi introduits divers élèves, certains plus ou moins liés au "trio infernal". Bien sur, on s'attend forcément à ce qu'ils ne fassent pas long feu car Kiriyama et Mitsuko sont toujours de la partie... On note que bien que les "victimes" apparaissent brièvement, souvent pas plus d'un ou deux chapitres, Masayuki Taguchi arrive à nous les faire apprécier par le biais de flashback sur le passé de chaque individus, nous permettant de comprendre sa façon de penser et sa réception vis à vis du "Programme".

Encore une fois un très bon volume mis en avant par la bonne édition de Soleil, on sent que les choses sérieuses ne vont pas tarder à commencer !

Notons que nous avons droit en fin de tome à un chapitre spécial centré sur Mitsuko Sôma se déroulant avant la série. Attention car celui-ci est en total harmonie avec le personnage, les scènes pornographiques sont donc de mise et l'auteur ne censure pas.

takato