Bastard Vol.27 : Critiques

On pensait avoir touché le fond, avoir atteint le degré zéro avec Bastard, mais on se trompait, le fond on le touche avec ce tome…et cette fois c’est sur, il paraît impossible à l’auteur de faire pire (encore qu’il ne faudrait pas le sous estimer à ce niveau).

Hagiwara se décide enfin à reprendre l’affrontement qu’il avait laissé tomber après le volume 18 pour partir sur complètement autre chose, un affrontement ridicule, qui ne servait à rien mais dont les conséquences semblaient importantes pour comprendre la suite des évènements. Sérieusement, quel type d’auteur peut abandonner une partie de son scénario pour passer à la suivante uniquement parce qu’il ne sait pas comment l’aborder en laissant son scénario plein de trous et d’incohérences, semblant simplement dire aux lecteurs : « vous ne comprenez pas, et bien demmerdez vous, moi je fais ce que je veux ! » (non pas que les tomes qui ont suivis étaient intéressants…)

Donc quatorze ans après, rien que ça (le volume 18 étant sorti en Septembre 1999) on revient en arrière, sur le combat qu’on avait laissé en cours, celui de DS contre Porno Diane ! Qui avait encore envie de lire la suite de ça ? Quel peut être l’intérêt de faire ça quatorze ans après alors que l’histoire en est déjà à un stade plus avancé ? On atteint là le sommet du n’importe quoi ! Mais s'il n’y avait que ça !

Il fut un temps ou Bastard était un titre d’Heroic Fantasy (et même l’un des meilleurs), et là on hésite entre le titre comique (mais avec un humour à chier, tout simplement) ou le hentai ! Entre porno et comédie ratée, ce tome est juste absolument insoutenable à la lecture.

Imaginez plutôt : pour vaincre Porno Diane, DS qui s’est rendu compte qu’elle était vierge, décide de lui procurer un orgasme en insérant un de ses doubles miniatures dans son anus ! Ca fait pas envie une telle accroche ? On a du mal à imaginer qu’on a là un titre qui fut autrefois connu comme une référence dans la fantasy, qui fut adulé par tant de lecteurs…et maintenant c’est devenu une accumulation de scènes plus pitoyables les unes que les autres.

Et le pire c’est qu’au milieu de tout ça l’auteur nous la joue sérieux en nous saoulant sur plusieurs pages pour nous expliquer ce qu’est un corps éthérique.

Maintenant que les choses sont claires à ce niveau là, on peut sérieusement se demander pourquoi l’éditeur n’a pas mis ce volume sous plastique, étant donné qu’il contient presque autant de cul qu’un hentai classique ?

L’éditeur semble content de faire la promo de ce titre qui fut une de ses anciennes gloires, d’annoncer l’arrivée exceptionnelle d’un nouveau tome, mais ce tome a t-il seulement été feuilleté par quelqu’un chez Glénat ? Comment se fait il que son contenu n’ait pas un minimum gêné ce même éditeur ?

Sans doute le pire volume de l’histoire du manga ! 

erkael