Basara Vol.6 : Critiques

Sarasa et Shuri se sont retrouvés séparés dans leur lutte contre le roi bleu, qui s’avère en fait être quelqu’un que l’on connait bien. Malheureusement pour les deux tourtereaux, face à ce soulèvement de masse ils doivent tous deux reprendre leurs rôles officiels. Tatara d’un côté, le roi rouge de l’autre, le destin les sépare une fois de plus alors qu’ils avaient fait tant de chemin ensemble et qu’ils commençaient juste à partager de réels forts sentiments. Ce n’est d’ailleurs non sans traces et stigmates d’un amour impossible à partager pour l’instant que nos héros reprennent leur route habituelle. L’un contre l’autre, l’un avec l’autre, la mangaka noue très bien les existences de deux êtres à la Roméo et Juliette. En plus épique, avec moins de drames pour l’instant et avec un enjeu bien plus important. Mais l’idée est là, et depuis des siècles qu’elle marche aussi bien, ce n’est pas maintenant qu’on va s’aventurer à la dénaturer. Surtout si on rajoute par derrière un ennemi commun qui, après s’être officiellement fait reconnaitre du premier, va intégrer le clan du second et tenter de semer la zizanie.

Asagi, ou LE nouveau personnage prometteur et d’ores et déjà détestable de la série. Une façon comme une autre de relancer un peu la valse des personnages, qui se fait avec dynamisme si bien qu’il est difficile de retenir tout le monde. Pourtant, l’auteur arrive à compenser ses maladresses par un scénario trépident qui n’offre jusque-là aucun temps mort : Tatara va-t-il endosser une quête à un tel niveau qu’elle durera tout le long de la série ? On se plait à le croire, d’autant plus que certains passages seront certainement approfondis. En attendant, on découvre de tome en tome que ce titre qui ne payait pas de mine est en réalité un grand moment de lecture, captivant et passionnant. Ajoutons à cela quelques discordes au sein du groupe des gentils, et voilà que la réalité s’invite en nous offrant des situations attachées à la crédibilité, ainsi qu’aux émotions.

NiDNiM