Basara Vol.3 : Critiques

Sur les conseils de son grand père, Tatara s’est rendu dans le Kyushu pour y chercher le village de Suzaku, à Sakurajima. Seulement, à l’emplacement du village seule la mer subsiste, laissant à penser que les habitants comme les bâtiments se sont fait engloutir littéralement ce qui écourte sérieusement sa mission. Au bord du désespoir, le héros de légende se fait miraculeusement enlevé, et c’est plutôt tant mieux car en tombant dans un repaire de pirate et en manquant d’être vendu comme esclave aux côtés d’Hayato, Tatara va en apprendre plus sur le but de son voyage. Les habitants auraient survécus pour certains, devenant des prisonniers de leurs ennemis de toujours ou vivant comme des pirates. Le but de la jeune fille change alors, puisque Tatara se met en tête de rallier à sa cause les pirates qui les ont fait prisonnier et de libérer les autres habitants, se liguant tous ensemble contre un roi rouge despotique. On fait par la même occasion la connaissance de protagonistes charismatiques qui auront très certainement un rôle de premier choix dans la suite des aventures, aussi se fait-on un plaisir de découvrir quelque peu leurs histoires afin de savoir avec justesse qui ils sont.

Un scénario encore bien construit, avec beaucoup des belles paroles et de manœuvres stratégiques, un ennemi tout puissant contre qui s’allier et un, plus accessible. La mangaka fait le bon choix en traitant en parallèle l’avancée de Tatara et les manœuvres du roi rouge, n’oubliant personne et justifiant ainsi les agissements de chacun dans la guerre qui a commencé dès lors que le monarque a posé un pas dans le village de Sarasa. Une narration encore une fois prenante, qui va jusqu’à s’attacher aux personnages secondaires voire tertiaires, dans un grand élan de bonne idée ! Entre états d’âme tout récemment acceptés et combat impitoyable mêlés entre deux mêmes personnes qui s’ignorent, c’est la petite touche sentimentale et prévoyant le drame qui arrivera sans doute bien plus tard. Toujours est-il que la série ne cesse de captiver, et quelques pages suffisent à happer le lecteur dans un autre monde, plein de bonnes surprises.

NiDNiM