Basara Vol.25 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Juin 2011

Difficile de mettre des mots sur ce tome de Basara. Après vingt-cinq tomes, c’est en effet la fin de l’histoire principale qui nous est ici proposée. La fin du volume et les deux suivants ne seront qu’histoires annexes, et nous nous concentrerons d’abord sur la fin qui constitue la première partie du tome. Rapide et court, ce passage est pourtant d’une intensité toute particulière. On voit en effet en parallèle les évolutions de nos différents protagonistes dans ce dernier combat où tout est donné. Papillon de nuit va se battre jusqu’à la fin pour celle qu’il a un jour, par hasard, sauvée en donnant son œil en échange. On n’y croit pas, on veut pouvoir espérer jusqu’au bout et les techniques de l’auteur pour accompagner ce départ ajoutent grandement à la tristesse ressentie lorsque l’on réalise vraiment. Asagi aussi est très touchant, alors qu’il accepte enfin de céder à ses amis et à la facilité d’une vie qui ne lui impose pas d’être un tyran despotique. Il se libère de l’ombre de sa sœur dans un très bel élan, qui nous font regretter les propos durs que l’on a pu avoir à son égard.

Et il y a bien sûr la réunion de nos deux héros. On se doute de la tournure de cette fin, et pourtant Yumi Tamura parvient tout de même à nous surprendre, de par la force de simples dessins qui ont pris beaucoup d’ampleur depuis les premiers tomes ! Un moment splendide, achevant une très longue épopée passée à s’affronter, marquant le début d’une paix durable pour laquelle il faut oublier les anciennes tensions. Qu’on verse ou non une larme, ce tome ne manquera pas de nous émouvoir et il est extrêmement difficile de passer à la seconde partie, à savoir le début des histoires annexes. Ici, on s’attarde sur la Reine blanche en premier lieu, dans une histoire indispensable pour comprendre la folie dont son père l’a accablée. Ensuite, Papillon de nuit revient dans un ultime adieu à son public, nous livrant des aperçus de sa vie avant. De ce qu’aurait pu être son existence sans la femme pour qui il donna finalement bien sa vie. Et à la fin de la lecture, seul le silence s’installe. Et la mélancolie d’une fin digne de la grande série de la mangaka.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs