Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 28 Février 2019
Au bout d'un 16e tome excellent, le jour du départ de Hiroshi pour Tokyo a fini par arriver, et l'absence à Nanatsutake de ce garçon sur qui on pouvait compter risque de très vite se ressentir... surtout pour sa mère, qui passe son temps à soupirer et à ressentir ce manque, d'autant plus que son fils n'est pas vraiment du genre à donner régulièrement des nouvelles ! Pour tenter de remonter un peu le moral de Madame Kido, Seishû a alors une idée... plutôt, particulière...
Suite à cette idée loufoque, c'est un Seishû physiquement un brin différent que l'on retrouvera tout au long de ce 17e volume ! Mais le quotidien sur l'île campagnarde, en dehors de ça, ne diffère pas vraiment de d'habitude, puisque la fin de l'hiver et le début du printemps sont l'occasion d'offrir encore bien de petites aventures et mésaventure à notre héros et aux villageois qui l'entourent. Entre autres, Seishû devra lever le mystère sur ses provisions qui disparaissent de son frigo, héberger un jeune duo producteur/star en devenir venu se perdre dans le village pour un reportage étudiant, découvrir différentes techniques plus ou moins (enfin, surtout moins) efficaces de pêche au calamar, se lancer dans un concours puéril de chasse aux déchets (où tous les coups sont permis...) à l'occasion du grand nettoyage du village...
Pas de grands chambardements, donc, à l'approche de la conclusion de la série, mais plutôt une succession de petits récits où la mangaka Satsuki Yoshino livre sa petite recette habituelle avec succès et en se renouvelant bien. Son humour est toujours là, de même que l'exploitation du cadre insulaire et les relations réussies entre les personnages. Sur ce dernier point, l'autrice sait à nouveau bien exploiter une vaste palette des habitants, des enfants (Naru en tête) aux pestes collégiennes Miwa et Tama, en passant par nombre d'adultes comme le chef et sa femme. Et les deux étudiants venus se perdre temporairement pour leur reportage s'avèrent, eux aussi, bien campés, à la fois assez drôles dans certains de leurs traits de caractère, et en contraste assez subtil avec la vie à la campagne (vu qu'ils viennent de Tokyo). Mais derrière les premiers abords parfois difficiles avec les villageois, ces deux-là constateront tout de même que tous ces gens sont dans le fond très gentils.
Surtout, ces différents moments de vie sont, une nouvelle fois, l'occasion de voir que Seishû est désormais un habitant à part entière de Nanatsutake ! Son désir de consoler la mère de Hiroshi, sa pêche au calamar avec le chef, ou son entrain dans le grand nettoyage son autant de preuves qu'il est bel et bien totalement acclimaté désormais. Et l'accueil des deux étudiants tokyoïte lui rappelle même la façon dont il fut accueilli lui-même au départ, même si sur ce point le chef lui fera une petite révélation brisant légèrement ses croyances.
Suite à cette idée loufoque, c'est un Seishû physiquement un brin différent que l'on retrouvera tout au long de ce 17e volume ! Mais le quotidien sur l'île campagnarde, en dehors de ça, ne diffère pas vraiment de d'habitude, puisque la fin de l'hiver et le début du printemps sont l'occasion d'offrir encore bien de petites aventures et mésaventure à notre héros et aux villageois qui l'entourent. Entre autres, Seishû devra lever le mystère sur ses provisions qui disparaissent de son frigo, héberger un jeune duo producteur/star en devenir venu se perdre dans le village pour un reportage étudiant, découvrir différentes techniques plus ou moins (enfin, surtout moins) efficaces de pêche au calamar, se lancer dans un concours puéril de chasse aux déchets (où tous les coups sont permis...) à l'occasion du grand nettoyage du village...
Pas de grands chambardements, donc, à l'approche de la conclusion de la série, mais plutôt une succession de petits récits où la mangaka Satsuki Yoshino livre sa petite recette habituelle avec succès et en se renouvelant bien. Son humour est toujours là, de même que l'exploitation du cadre insulaire et les relations réussies entre les personnages. Sur ce dernier point, l'autrice sait à nouveau bien exploiter une vaste palette des habitants, des enfants (Naru en tête) aux pestes collégiennes Miwa et Tama, en passant par nombre d'adultes comme le chef et sa femme. Et les deux étudiants venus se perdre temporairement pour leur reportage s'avèrent, eux aussi, bien campés, à la fois assez drôles dans certains de leurs traits de caractère, et en contraste assez subtil avec la vie à la campagne (vu qu'ils viennent de Tokyo). Mais derrière les premiers abords parfois difficiles avec les villageois, ces deux-là constateront tout de même que tous ces gens sont dans le fond très gentils.
Surtout, ces différents moments de vie sont, une nouvelle fois, l'occasion de voir que Seishû est désormais un habitant à part entière de Nanatsutake ! Son désir de consoler la mère de Hiroshi, sa pêche au calamar avec le chef, ou son entrain dans le grand nettoyage son autant de preuves qu'il est bel et bien totalement acclimaté désormais. Et l'accueil des deux étudiants tokyoïte lui rappelle même la façon dont il fut accueilli lui-même au départ, même si sur ce point le chef lui fera une petite révélation brisant légèrement ses croyances.
Barakamon a beau s'achever au prochain volume, pour le moment Satsuki Yoshino ne bouscule donc pas sa recette, toujours aussi agréable, amusante et rafraichissante.
19/03/2020 