Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Mai 2020
On l'espérait, Ki-oon l'a fait: quelques mois après le 18e et dernier volume de Barakamon, la pétillante tranche de vie insulaire de Satsuki Yoshino est revenue dans nos contrées il y a peu, le temps d'un volume "extra", fait de bonus et de nombreuses illustrations en couleurs. Paru au Japon le 12 décembre 2018, donc le même jour que le tome 18, Barakamon 18+1 devait initialement paraître dans notre langue le 19 mars, donc pile la semaine du début du confinement. Ce n'est finalement que depuis quelques jours qu'on peut le trouver en librairies, pour un bon petit bol de fraîcheur qui ne peut que faire du bien actuellement.
L'ouvrage démarre directement sur de la couleur, avec une première illustration d'ouverture, puis 14 pages de strips en 4 cases que la mangaka a eu l'occasion de publier de temps en temps dans le magazine de prépublication de la série entre 2014 et 2018. Puis suivent 3 petits chapitres en noir et blanc, se déroulant après la série, mais n'étant en réalité rien d'autre que des strips en 4 cases eux aussi, mais des strips assez fun. Tadis que le premier voir la mangaka imaginer pour ses héros des pouvoirs surnaturels complètement absurdes, le deuxième la voit imaginer ce qui se passerait si ses personnages échangeaient leur corps aléatoirement. En somme, il s'agit de bonus "surnaturels" grotesques et rigolos, exploitant bien les traits de caractères des différents visages. Quant au troisième chapitre du lot, il propose de montrer un petit peu la découverte de Tôkyô par Hiroshi, accompagné de Kôsuke en (plus ou moins) guide, pour un résultat simple mais sympathique.
Avec tout ça, nous voici déjà arrivés à 80 pages, prêts à attaque la partie la plus copieuse du tome: une galerie de 10 pages regroupant des posters conçus pour divers événements autour de l'oeuvre (lancement de l'anime, etc), puis une autre galerie de 86 pages d'illustrations, pour un total de près de 100 pages toutes en couleurs ! On a affaire ici à un véritable mini-arbook on ne peut plus appréciable, mettant bien en avant la plupart des principaux personnages. Et malgré le petit format "seinen", le fait que toutes les illustrations soient en pleine page ou en double-page fait qu'on en profite tout de même bien.
Enfin, en plus des toutes dernières pages annonçant à nouveau l'arrivée de la nouvelle série de Yoshino en France pour 2021, on trouve, en guise de final, ce que l'on peut prendre comme un joli petit épilogue: un ultime court chapitre de 11 pages, se déroulant a priori quelques années plus tard, et revenant un peu sur Seishû tout en laissant brièvement entrevoir la silhouette d'une Naru devenue jeune adolescente et étant visiblement toujours aussi épanouie.
La qualité d'édition est excellente: les 80 pages en noir et blanc proposent un papier soupe et assez épais, tandis que les plus de 110 pages en couleurs sont très bien imprimées sur un papier glacé rendant honneur au travail de Yoshino. La traduction, toujours signée Fédoua Lamodière bien sûr, reste fluide et vive jusqu'au bout. Pour 9,65€, le rapport qualité/prix du livre est bien là.
S'il fallait chipoter, on pourrait dire que ce qui manque le plus à ce volume "extra", c'est peut-être une interview de l'artiste, le genre de bonus qui fait toujours plaisir à découvrir. Mais à part ça, ce volume 18+1 a de quoi ravir les fans, surtout pour es nombreuses illustrations en couleurs, mais aussi pour ses petits récits bonus souvent farfelus. De quoi prolonge rune ultime fois le plaisir passé avec Naru et les autres, avant de leur dire définitivement au revoir...
L'ouvrage démarre directement sur de la couleur, avec une première illustration d'ouverture, puis 14 pages de strips en 4 cases que la mangaka a eu l'occasion de publier de temps en temps dans le magazine de prépublication de la série entre 2014 et 2018. Puis suivent 3 petits chapitres en noir et blanc, se déroulant après la série, mais n'étant en réalité rien d'autre que des strips en 4 cases eux aussi, mais des strips assez fun. Tadis que le premier voir la mangaka imaginer pour ses héros des pouvoirs surnaturels complètement absurdes, le deuxième la voit imaginer ce qui se passerait si ses personnages échangeaient leur corps aléatoirement. En somme, il s'agit de bonus "surnaturels" grotesques et rigolos, exploitant bien les traits de caractères des différents visages. Quant au troisième chapitre du lot, il propose de montrer un petit peu la découverte de Tôkyô par Hiroshi, accompagné de Kôsuke en (plus ou moins) guide, pour un résultat simple mais sympathique.
Avec tout ça, nous voici déjà arrivés à 80 pages, prêts à attaque la partie la plus copieuse du tome: une galerie de 10 pages regroupant des posters conçus pour divers événements autour de l'oeuvre (lancement de l'anime, etc), puis une autre galerie de 86 pages d'illustrations, pour un total de près de 100 pages toutes en couleurs ! On a affaire ici à un véritable mini-arbook on ne peut plus appréciable, mettant bien en avant la plupart des principaux personnages. Et malgré le petit format "seinen", le fait que toutes les illustrations soient en pleine page ou en double-page fait qu'on en profite tout de même bien.
Enfin, en plus des toutes dernières pages annonçant à nouveau l'arrivée de la nouvelle série de Yoshino en France pour 2021, on trouve, en guise de final, ce que l'on peut prendre comme un joli petit épilogue: un ultime court chapitre de 11 pages, se déroulant a priori quelques années plus tard, et revenant un peu sur Seishû tout en laissant brièvement entrevoir la silhouette d'une Naru devenue jeune adolescente et étant visiblement toujours aussi épanouie.
La qualité d'édition est excellente: les 80 pages en noir et blanc proposent un papier soupe et assez épais, tandis que les plus de 110 pages en couleurs sont très bien imprimées sur un papier glacé rendant honneur au travail de Yoshino. La traduction, toujours signée Fédoua Lamodière bien sûr, reste fluide et vive jusqu'au bout. Pour 9,65€, le rapport qualité/prix du livre est bien là.
S'il fallait chipoter, on pourrait dire que ce qui manque le plus à ce volume "extra", c'est peut-être une interview de l'artiste, le genre de bonus qui fait toujours plaisir à découvrir. Mais à part ça, ce volume 18+1 a de quoi ravir les fans, surtout pour es nombreuses illustrations en couleurs, mais aussi pour ses petits récits bonus souvent farfelus. De quoi prolonge rune ultime fois le plaisir passé avec Naru et les autres, avant de leur dire définitivement au revoir...