Banana Fish Vol.7 - Actualité manga
Banana Fish Vol.7 - Manga

Banana Fish Vol.7 : Critiques

Banana fish

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Mars 2011

Pour une fois, c’est le calme après la tempête que nous fait découvrir ce nouveau tome de Banana Fish, avec la fin de l’évasion d’Ash, la mot de Shorter qui pèse sur la conscience de tous et une revanche à prendre. Terrible, de préférence, contre Dino mais également et avant tout son bras droit, Arthur. La mélancolie d’une lourde perte accompagne le début de ce septième tome, qui se révèle plus calme, enfin, et concentré sur le retour de balle qu’Ash s’est promis d’envoyer dans le point faible de ses ennemis, ceux qui ont osés profiter de son intégrité et de l’amitié qu’il porte à ses proches pour l’atteindre. Ce calme nous permet de découvrir un Ash plus posé, plus humain également, avec ses failles et ses anecdotes passées qui demeurent encore présentes, des années après. C’est le quotidien qui reprend le dessus avant le début de la contre-attaque. Celle-ci se passera par l’intelligence avant les armes et Ash, qui a pourtant toute la police de la ville à ses trousses à cause de Dino, élabore un camouflage qui lui permet de se protéger en même temps que cela détruit Dino et ses finances. Obligé de retourner en Italie pour s’expliquer de ses pertes, le chef de la mafia corse basée à NY laisse les rênes à Arthur.

Grave erreur, puisque notre héros blond en profite pour commencer à décimer les rangs de ce dernier, tout en appelant à la paix les derniers voyous de Manhattan qui ne se sont pas encore engagés dans cette lutte des gangs, sans pitié cette fois-ci. Ce volume retombe dans ce que l’on a connu dans les premiers, basé sur la réflexion et le plan d’Ash pour se venger. Tout vient à point à qui sait attendre, et l’on touche du doigt le temps que vont prendre ces démarches punitives, sortant d’un esprit aussi brillant qui a toujours quelques coups d’avance. Bref, Banana Fish prouve qu’au-delà de l’action et l’opposition violente de différents clans des rues, la narration sait être maligne, remplie de finesse et d’une fluidité qui permet de ne pas se sentir envahi par les délibérations d’Ash. Un bon tome, mais on a hâte de voir ce que, concrètement, tout cela va bien pouvoir donner.

NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs