Bamboo Blade Vol.8 - Actualité manga

Bamboo Blade Vol.8 : Critiques

Bamboo Blade

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Novembre 2010

Kenzaburô a proposé un nouveau défi à Kojirô, et cette fois-ci, les membres du club de kendo du lycée Muroé devront se frotter à ceux du lycée Kamasaki, le deuxième établissement dans lequel officie Kenzaburô en tant qu'entraîneur.

Mais au-delà des futurs affrontements entre les élèves, c'est également un autre combat qui se profile: celui entre Kenzaburô et Kojirô ! Et les deux hommes sont bien décidés à l'emporter, le premier y voyant un bon moyen de montrer aux racailles en herbe de son club qu'il n'est pas un mauvais entraîneur et en a encore dans les bras, et le deuxième étant bien décidé à saisir cette opportunité pour retrouver sa forme d'autrefois et montrer à ses élèves qu'il n'est pas un tocard.
Et c'est avec surprise et plaisir que l'on voit un Kojirô différent. Ici, le professeur loser laisse un peu plus la place à un entraîneur plus appliqué et plus déterminé, ce qui, il faut bien l'avouer, change beaucoup d'avant !

Et c'est tous ensemble que les élèves et l'entraîneur de Muroé demandent à Tamaki la possibilité de venir s'entraîner au dojô de son père. L'entraînement suit son cours, mais une nouvelle fois, au-delà des affrontements de kendo par ailleurs représentés de manière minimale ici, c'est tout ce qui se passe autour qui séduit le plus. Ainsi, possibilité nous est donnée de découvrir un peu plus les kendoka de Kamasaki, semblants de loubards, et notamment son capitaine, dégoûté par le kendo depuis qu'il a été battu par une fille qui ne nous est pas inconnue.
Du côté de Muroé, l'entraînement permet d'introduire un nouveau personnage directement en lien avec le capitaine de Kamasaki, et il faut bien dire que, depuis les débuts de la série, ces petits détails, ces petits liens que les auteurs créent sans cesse entre certains personnages, certaines situations, mine de rien, apportent beaucoup.
L'entraînement au dojô Kawazoé est également une nouvelle opportunité de découvrir un peu l'adorable Tama et son cher papa-poule. Et la façon qu'a ce père de s'émouvoir en voyant enfin sa fille s'épanouir, amener des amis à la maison, touche sans mal. Quant à Tama, elle en ressort plus attachante que jamais.
Enfin, l'humour est, évidemment, toujours de la partie, à chaque instant, que ce soit au détour de gros gags (les premières pages du tome, avec Dan et Miya-Miya, sont irrésistibles !) ou d'une parfaite exploitation des caractères bien marqués des protagonistes, à l'image de l'étourderie d'Azuma, du sadisme de Miya-Miya ou de l'"otakisme" de Tamaki !

Au final, Bamboo Blade continue sa route en séduisant de plus belle. Et en attendant le fameux duel entre Muroé et Kamasaki, qui devrait sans doute se dérouler dans le prochain volume, ce huitième tome apporte à nouveau un vent de fraîcheur et de bonne humeur.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs