Baki Vol.7 : Critiques

Un volume de plus dans la démesure ! Et au delà de la démesure il se dégage une terrible violence crue dans ce tome où le sang coule à flot et où le but du combat n’est pas simplement la victoire mais la destruction pure et simple de l’adversaire !

Kato poursuit Dorian jusque dans son repère dans les égouts et ici une sanglante lutte à mort commence ; mais Kato ne fait pas le poids face à un tel monstre ! L’auteur ne ménage pas ses effets : visage lacérés, morceaux de verre dans les yeux, et même un cil propulsé violemment dans l’œil (on ne dit jamais assez à quel point un cil peut être dangereux), testicules écrasés, gorge tranchée…l’auteur ne recule devant rien, il va au bout de la violence, et ce combat n’est plus un simple affrontement, il se transforme quasiment en boucherie…et on le suit avec plaisir dans son délire ! On sait depuis le début de la série que celle ci est violente et que l’auteur se soucie peu du réalisme (la résistance de ses combattants va au delà de tout), mais ce tome est d’une rare violence sauvage, jamais l’auteur n’avait été aussi loin et il n’y reviendra quasiment jamais plus ! Pour autant ce n’est déplaisant, car cette violence n’est pas gratuite, elle n’est pas choquante, car les affrontements sanglants sont la raison d’être de ce titre…et il faut être sacrément doué pour nous tenir en haleine sur un volume entier avec une telle lutte d’acharnés dans les égouts !

Mais après un tel massacre, une nouvelle phase commence, qui s’annonce terriblement excitante : un million de karatékas traquent désormais Dorian pour venger leur condisciple…la paranoïa va pouvoir s’installer chez le condamné, le Japon connais son visage et est décidé à lui faire payer ses actes ! On trépigne d’impatience

erkael