Baki Vol.4 - Actualité manga
Baki Vol.4 - Manga

Baki Vol.4 : Critiques

New grappler baki

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Juillet 2008

Pour ceux qui doutent encore, Baki est clairement le manga de la démesure, et ce n’est pas ce tome qui va démontrer le contraire, car pour ce qui est de démesure dans ce volume on est servi : ou comment un homme peut détruire la Statue de la Liberté à mains nues !!

On retrouve le découpage habituel de l’auteur qui passe d’un condamné à l’autre, et dans une première partie très violente et sanglante l’évadé Russe Sikorsky charcute des catcheurs Japonais de manière assez vilaine, dont le célèbre Igari Kanji, issu de la première partie de la série, inédite en France. Il s’agit là d’un combat sans code d’honneur, le but étant de réduire à néant son adversaire, de le tuer, ce n’est pas un combat de guerriers mais de meurtriers. Evidemment l’auteur s’en donne à cœur joie avec des haltères qui s’abattent violemment sur des membres pour les fracasser, des muscles déchirés…c’est vraiment très violent !

Dans la deuxième partie on suit le combat entre Speck et Hayanama…un combat des plus virils ! L’intervention d’Hayanama est d’ailleurs absolument remarquable : il débarque et entraîne Speck qui s’apprêtait à déranger Baki et sa petite amie…une arrivée des plus fracassante…et pour ce qui est de fracasser, Speck se fait plaisir et assène Hayanama de coups de plus en plus violents, mais ce dernier reste de marbre et la contre attaque est terriblement percutante ! L’auteur se fait également plaisir avec des comparaisons qui ne devraient pas avoir lieu d’être : le corps de Hanayama s’avère plus résistant que l’équipement de l’intervention des forces spéciales Japonaises, et ce même face à des frappes capable de fendre la statue de la liberté…ben voyons !

Il faut vraiment adhérer, car le style est très particulier, y compris au niveau graphique, les proportions musculaires étant très approximative, on est loin de la précision d’un Saruwatari dans Tough par exemple.

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un plaisir purement régressif ! 


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs