Baki The Grappler Vol.9 - Manga

Baki The Grappler Vol.9 : Critiques

Baki The Grappler

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Mai 2023

Par l'acte barbare de Yûjirô, c'est désormais la rancœur qui imprègne Baki, bien décider à surpasser son père pour le vaincre. Demandant conseil à l'acolyte de son paternel, Captain Strydum, le jeune combattant décide de s'endurcir via les champs de bataille. Sa prochaine destination est alors toute décidée : Hokkaido. Dans la forêt sauvage de la région, il devra confronter 5 mercenaires dont la puissance équivaut à plusieurs centaines de soldats ordinaires. Parmi eux se trouve un combattant bien particulier, qui pourrait même être de la trempe de l'Ogre : Gaia.

On pouvait croire que la phase du flashback touchait à sa fin, mais il n'en est rien. Si la conclusion de l'opus précédent scellait la colère qu'éprouve Baki envers son père, justifiant ainsi son envie de le surpasser et donc de s'améliorer par tous les moyens possible, Keisuke Itagaki choisit de nous montrer une autre étape de la progression du héros, ce qui a contribué à faire de lui le garçon puissant que nous avons découvert dans les premiers tomes.

Une nouvelle fois, c'est en terres sauvages que nous propulse le mangaka. Mais ce n'est pas à une bête sauvage que doit aujourd'hui se confronter le protagoniste, mais à cinq puissants soldats, dont l'un d'eux serait d'une puissance presque sans égal. Alors, l'intensité nous est présentée sous un jour nouveau dans cet opus, par rapport aux volets précédents. Si l'auteur ne tarde pas à opposer Baki à ses nouveaux adversaires, il entretient habilement tout un suspense autour de l'identité de Gaia. Car à chaque apparition de l'un des adversaires, le lecteur comme le héros se demandent si c'est à l'ennemi clé de ce tome que nous avons affaire. Il ne faudra pas attendre l'opus suivant pour avoir le fin mot de derrière ce mystère, une astuce bien trouvée pour créer la surprise au bon moment !

Outre cette énigme, ce sont aussi les combats qui nous en donnent pour notre argent, une fois de plus. Ça devient presque une routine quand il s'agit de parler des qualités de Baki The Grappler. Ainsi, Keisuke Itagaki compose visuellement des affrontements toujours aussi inventifs, qui nous transportent par la narration et par les multiples petites trouvailles graphiques de l'artiste. À ce stade, nous sommes familiers avec l'esthétique si particulière de l'auteur. Et qu'on l'apprécie ou non, force est d'admettre qu'elle sublime toute la composition narrative, rendant chaque rencontre unique, en dehors des spécificités des combattants en action. Et quand on sait que l'artiste dessine toujours sa saga à l'heure qu'il est, on ne peut qu'espérer que les séries suivantes de la fresque Baki nous seraient proposées, de manière à ce que l'on puisse profiter de l'évolution du style de l'auteur à travers le temps.

De nouveau, Baki nous régale par sa formule, menant la jeunesse du protagoniste vers de nouveaux sentiers tout aussi savoureux. À chaque tome, le manga se renouvelle, va plus loin dans sa vision du récit d'arts martiaux, et reste inventif sur le plan visuel. Alors que l'on touche au dixième tome de cette édition (soit au tome 20 de la numérotation originale), on en redemande encore.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs