Baki The Grappler Vol.2 - Manga

Baki The Grappler Vol.2 : Critiques

Baki The Grappler

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Septembre 2022

Véritable maître du karate, revenu dans son art après trois années à avoir flirté avec les yakuzas, Katô est aussi le protégé du redoutable Doppo. Afin de remettre son poulain dans le bain, le mentor emmène son élève dans les sous-sols les plus secrets du Tokyo Dome, là où les plus violents des combats clandestins ont lieu. Un séjour qui n'a rien d'un hasard puisque Baki doit se battre et se frotter à Kôshô Shinogi, artiste martial dont les coups sont semblables à une lame tranchante...

Séduisant par son ambiance, par ses partis-pris sous forme de véritable délires d'arts martiaux, mais aussi pour son découpage dynamique couplé à une patte graphique unique, le premier volume de la perfect edition de Baki était une véritable curiosité. Difficile d'arrêter sa lecture en cours de route, tandis que cette amorce s'apparentait à un gigantesque combat introduisant son concept et son protagoniste. Forcément, on attendait d'en découvrir plus de l’œuvre phare de Keisuke Itagaki, aussi le second opus vient combler nos attentes.

Après s'être énormément intéressé à Baki, l'auteur choisir d'étendre sa galerie de personnages par divers focus tout le long du volume, avant et après le match central, renforçant toujours plus cette mythologie des arts martiaux propre à l’œuvre qu'on pressentait sur le premier tome. Aussi exagérée que soit la démarche, elle fonctionne volontiers dans cette optique de créer un univers fort qui pourrait être renforcé à tout instant par l'entrée en scène de combattants plus puissants les uns que les autres.

Et dans tous ça, ce sont aussi les objectifs du protagoniste qui sont enfin clairement explicités. Baki doit donc faire ses preuves et prendre le dessus sur une personne loin d'être anodine, justifiant sa quête de perfection dans la sphère du combat. Et tandis que son parcours se précise chapitres après chapitres, c'est en affrontant un autre champion que le combattant à l'occasion de s'illustrer un peu plus. Ainsi, sa rencontre face à Kôshô, bien plus courte que le combat proposé dans le tome précédent, se révèle particulièrement trépidante. Tout en restant (pour l'heure) dans un environnement teinté d'arts martiaux japonais, Keisuke Itagaki renouvelle ses duels comme ses styles, chaque nouvel adversaire étant une menace de laquelle Baki doit apprendre, et dont il doit savoir déjouer les atouts. Couplé à la narration et au style de l'artiste, alors l'ensemble fonctionne particulièrement bien, l'opus surpassant le précédent de par la confirmation de ses promesses et sa capacité à voir plus grand.

Baki The Grappler semble donc bel et bien lancé avec cette deuxième partie de la perfect edition, savoureuse en tant que récit et sublimé par l'écrin des éditions Meian. Il faut évidemment adhérer à certains aspects de l’œuvre pour être conquis, à commencer par l'esthétique ou cette démesure de tous les instants. Mais une fois l'entrée dans l'univers accomplie, le charme opère sans mal.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs