Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 09 Novembre 2020
Après avoir gravé dans sa mémoire l'image idyllique de la culotte de Tsubasa Hanekawa, c'est une autre rencontre bien moins belle que Koyomi vient tout juste de faire: celle, dans une ruelle, d'une superbe femme sévèrement mutilée, amputée de ses quatre membres. Il s'agit de Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade, vampire de son état, qui lui quémande désespérément de l'aide, son manque de sang risquant de la faire disparaître à jamais. Offrir son sang à cette femme signifierait sans doute, pour Koyomi, la mort, c'est en tout cas ce qu'il se dit. Mais la beauté de Kiss-Shot l'a immédiatement envoûté, il ne peut se résoudre à laisser une si magnifique vampire mourir de façon aussi minable, et il ne peut s'empêcher de se dire que sa misérable existence d'adolescent solitaire et en manque de confiance vaut moins que celle de Kiss-Shot. Une morsure plus loin, Kiss-Shot a récupérer des forces, mais a pris l'apparence d'une fillette tandis que ses membres restent faux. Quant à Koyomi, il est loin d'être mort, et c'est même tout l'inverse qui s'est produit: il est devenu un vampire immortel un choix volontairement de Kiss-Shot qui a décidé d'en faire son serviteur/familier. Pour quelle raison ? Eh bien, les problèmes de cette vampire sont loin d'être terminés, et ce sont alors des soucis supplémentaires qui arrivent pour notre héros...
Après l'avoir tout juste entamée en dernière partie du tome précédent, Oh! Great poursuit donc l'adaptation du roman Kizumonogatari, la préquelle de Bakemonogatari qu'il a décidé d'inclure directement ici de manière somme toute logique, dans la mesure où le récit de la rencontre entre Koyomi et Kiss-Shot marque le tout début de l'histoire de toute la saga Monogatari. C'est effectivement ici que Koyomi acquiert sa nature de vampire avant de redevenir humain, qu'il rencontre aussi l'exorciste Mémé Oshino qui lui sera d'une aide précieuse, et qu'il devient le "roi des chimères" au service de la vampire, statut à l'origine de son don pour attirer à lui toutes les chimères ensuite vues dans Bakemonogatari.
Quand bien même la plupart des informations ont pu être distillées dans les tomes précédents sous forme de détails pour faire comprendre les grandes lignes du passé de Koyomi, cet arc en forme de long flashback, raconté directement par Koyomi, a donc son intérêt en enrichissant pas mal les choses, à commencer par la vision que l'on peut avoir de notre héros, dès lors qu'en tout début de volume on entrevoit mieux le petit mal-être qui l'anime, lui qui est prêt à disparaître pour sauver Kiss-Shot sans faire grand cas de son existence.
La suite joue sur des créneaux assez classiques. D'un côté, la patte Bakemonogatari reste bien là via un humour assez unique, et via les interactions de Koyomi avec les autres personnages en tête desquels Kiss-Shot (Koyomi entamant une sorte de lien maîtresse/serviteur avec cette vampire aux allures de fillette, ce qui ne lui déplaît pas forcément) mais aussi Tsubasa, la jeune fille ayant inconsciemment, grâce à son amitié, un rôle-clé auprès de Koyomi pour qu'il conserve son humanité. Et d'un autre côté, la lutte commençant pour récupérer les membres de Kiss-Shot afin qu'elle retrouve sa puissance et, peut-être, puisse rendre à Koyomi son humanité. Dans cette optique, notre héros, bientôt épaulé par Mémé, devra se frotter à Dramaturgy, Guillotine Cutter et Episode, trois chasseurs de vampires bien différents, autant dans leurs techniques que dans leur allure, chose permettant au mangaka d'encore se faire plaisir sur le plan visuel avec des designs léchés à souhait.
On attendra donc avec beaucoup d'intérêt la suite de cet arc "KOYOMIvamp", qui se lance de manière efficace en étant bien porté par le style d'Oh! Great, toujours en excellente adéquation avec le ton de l'oeuvre de NisiOisiN.
Après l'avoir tout juste entamée en dernière partie du tome précédent, Oh! Great poursuit donc l'adaptation du roman Kizumonogatari, la préquelle de Bakemonogatari qu'il a décidé d'inclure directement ici de manière somme toute logique, dans la mesure où le récit de la rencontre entre Koyomi et Kiss-Shot marque le tout début de l'histoire de toute la saga Monogatari. C'est effectivement ici que Koyomi acquiert sa nature de vampire avant de redevenir humain, qu'il rencontre aussi l'exorciste Mémé Oshino qui lui sera d'une aide précieuse, et qu'il devient le "roi des chimères" au service de la vampire, statut à l'origine de son don pour attirer à lui toutes les chimères ensuite vues dans Bakemonogatari.
Quand bien même la plupart des informations ont pu être distillées dans les tomes précédents sous forme de détails pour faire comprendre les grandes lignes du passé de Koyomi, cet arc en forme de long flashback, raconté directement par Koyomi, a donc son intérêt en enrichissant pas mal les choses, à commencer par la vision que l'on peut avoir de notre héros, dès lors qu'en tout début de volume on entrevoit mieux le petit mal-être qui l'anime, lui qui est prêt à disparaître pour sauver Kiss-Shot sans faire grand cas de son existence.
La suite joue sur des créneaux assez classiques. D'un côté, la patte Bakemonogatari reste bien là via un humour assez unique, et via les interactions de Koyomi avec les autres personnages en tête desquels Kiss-Shot (Koyomi entamant une sorte de lien maîtresse/serviteur avec cette vampire aux allures de fillette, ce qui ne lui déplaît pas forcément) mais aussi Tsubasa, la jeune fille ayant inconsciemment, grâce à son amitié, un rôle-clé auprès de Koyomi pour qu'il conserve son humanité. Et d'un autre côté, la lutte commençant pour récupérer les membres de Kiss-Shot afin qu'elle retrouve sa puissance et, peut-être, puisse rendre à Koyomi son humanité. Dans cette optique, notre héros, bientôt épaulé par Mémé, devra se frotter à Dramaturgy, Guillotine Cutter et Episode, trois chasseurs de vampires bien différents, autant dans leurs techniques que dans leur allure, chose permettant au mangaka d'encore se faire plaisir sur le plan visuel avec des designs léchés à souhait.
On attendra donc avec beaucoup d'intérêt la suite de cet arc "KOYOMIvamp", qui se lance de manière efficace en étant bien porté par le style d'Oh! Great, toujours en excellente adéquation avec le ton de l'oeuvre de NisiOisiN.
06/03/2024 