Baby-sitters Vol.12 : Critiques

Pour la première fois, Ryuichi et la directrice ne seront pas à la maison. Kotaro se retrouve donc à aller dormir chez quelqu’un d’autre. Tout le monde à la crèche est d’ailleurs prêt à lui ouvrir sa porte, mais, à la surprise générale, le petit Kotaro choisit d’aller dormir chez Usaida, l’employé de la crèche.

Après un précédent tome creux, Baby-sitters remonte la pente en nous offrant quelques histoires intéressantes et comme toujours adorables. Même si on sera confronté à deux chapitres passables, la série nous contera quatre anecdotes qui se montreront plaisantes et intrigantes à lire. La première poussera Kotaro à connaître davantage Usaida et sa famille, approfondissant dès lors leur lien. La seconde nous permettra d’en savoir plus sur la situation familiale des Kamitani. La troisième, quant à elle, abordera l’anniversaire de Ryuichi. Enfin, la dernière anecdote à en valoir la chandelle concernera la manière idéale de traiter les petits poissons rouges, surtout lorsqu’on est confronté à des enfants capricieux et avides. Et cerise sur le gâteau, Hari Tokeino nous propose en fin de volume une petite histoire annexe qui raconte comment les parents de Kirin se sont rencontrés. Courte, mais très efficace et touchante en son genre.

Pour le reste, les deux autres péripéties seront à oublier. Elles partent dans des délires excessifs et sans grand intérêt. Quand on vous présente un nouveau petit bout de chou aux yeux de chat ainsi qu’une énième escapade avec tous les bambins affublés de leurs parents, il est difficile de s’y plonger un minimum ou de s’en amuser.

En somme, Baby-sitters se reprend et semble vouloir proposer à nouveau des histoires touchantes et pertinentes, même si ce n’est pas encore tout à fait ça. Hari Tokeino nous confirme cependant que son inspiration est toujours de la partie.