Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Mai 2012

Pour protéger le monde des démons tentant de l'envahir, la déesse Theos avait autrefois réussi a ériger une barrière mystique cristallisant l'énergie des humains sous forme de "Rêverie", mais cette barrière est aujourd'hui sur le point de disparaître car la "Rêverie" s'est affaiblie et s'est brisée en plusieurs Trésors Sacrés. La mission de Hizuru et Takuya : faire face la menace démoniaque tout en recomposant la "Rêverie".

Si vous avez cerné le fond de l'histoire sans pour autant comprendre la moitié des termes utilisés, c'est normal : ici, on a juste l'impression que Sukehiro Tomita et Haruhiko Mikimoto casent ici et là des termes de leur cru pour tenter de rendre original une histoire de lutte contres les démons qui ne l'est en aucun cas. Pire, plutôt que d'en assumer son simplisme qui pourrait au moins en faire un divertissement honorable, les auteurs, en accumulant ces histoires de "Rêverie" ou de Trésors Sacrés pour pas grand chose, tendent à rendre leur récit plus poussif qu'autre chose.
Mais concentrons-nous plutôt sur l'évolution de l'histoire : ici, c'est simple, tout va beaucoup trop vite, jusqu'à une conclusion elle-même bâclée alors qu'elle aurait pu dégager une plus forte intensité dramatique. De manière générale, il y a pourtant du mieux dans ce deuxième volume, où certains personnages secondaires se voient plus mis en avant et possèdent un véritable rôle à jouer. De même, on retrouve par bribes le sujet de l'évolution de Hizuru, obligée de se surpasser, de s'assumer d'arrêter de se voiler le face et de rejeter la faute sur les autres comme elle le fait en patinage. Une évolution qui passe également par sa relation avec Takuya, qui va évidemment en s'améliorant. Mais malheureusement, tout va définitivement trop vite, et même les faits les plus bouleversants ne dégagent finalement rien.

Là où Baby Birth aurait pu proposer un petit divertissement sympathique, on a finalement droit à l'un de ces récits que l'on retrouve si souvent, trop court et souffrant d'un rythme trop rapide pour imposer quoi que ce soit. Le coup de crayon élégant de Mikimoto n'y change rien, d'autant que son découpage brouillon ne parvient jamais à le mettre totalement en avant, malgré quelques pages esthétiquement magnifiques.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction