At Laz Meridian Vol.5 - Actualité manga

At Laz Meridian Vol.5 : Critiques

Laz Meridian

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Mars 2010

Rien d'étonnant à ce que l'on retrouve les héros du monde de Camelot sur la jaquette pour la première fois. Ce tome 5 les met sur le devant de la scène délaissant quelque peu les amourettes du monde contemporain. Yuiga Satoru brise ici totalement le rythme qu'elle avait donné à son histoire (histoire d'amour dans le monde réel, autre vision du même couple dans le monde d'Arthur) pour faire rentrer plus intensément les légendes arthuriennes dans son récit.

Cette fois on découvre les raisons de l'amnésie de Lancelot et de sa présence en Avalon. Yuiga Satoru s'approprie les légendes des Chevaliers de la Table Ronde et nous offre une vision très romantique de l'histoire, très shojô, Morgane Le Fay (ou la fée Morgane) se fait également plus présente depuis l'arrivée de Faye, demie-soeur de Chihiro et équivalent de Morgane. Les manigances de la fée diabolique vont bon train : elle décide de s'attaquer à Lancelot en utilisant le monde réel. Mana et les autres ne sont plus en sécurité dans leur école désormais et vont subir les méchancetés de Morgane via Faye. Bon ça reste gentillet pour l'instant mais ça a le mérite de grandement changer les choses dans le manga. Le scénario se veut un peu plus ambitieux et la présence du royaume d'Arthur perd ainsi son effet de gadget interchangeable. Les habitants de Camelot et d'Avalon ne sont plus uniquement là pour aider Mana à comprendre les sentiments des autres. Cela permet aussi à l'auteure de dessiner plus souvent cet univers, sur lequel son trait est bien plus inspiré. On regrette encore des passages tirant trop sur la longueur comme cette fois le choix de Naga de se couper les cheveux (les affres de l'Amour...) qui court inutilement sur 2 chapitres.

Frôlant parfois le mièvre et le très naïf quand il s'agit de parler d'amour, Yuiga Satoru signe cependant là le meilleur tome de la série depuis sa parution. En brisant le schéma qu'elle avait imposé à ses histoires, elle redonne un second souffle au titre. At Laz Meridian, malgré la lourdeur de certains passages, n'en devient que plus intéressant.


blacksheep


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
16 20
Note de la rédaction