At Laz Meridian Vol.3 : Critiques

Les petits tracas quotidiens de Mana laissent cette fois place à ceux de Chihiro son ami d'enfance. Le monde d'Avalon s'éloigne ainsi pour la quasi totalité de ce volume.
On en apprend énormément sur le passé de Chihiro en Angleterre et sur son rapport à sa mère. En effet, la préparation de la pièce « Hamlet » (transformée en Hamly magique : on reste perplexe) à l'occasion de la fête de l'école nous permet de comprendre que le jeune homme a des doutes sur sa paternité. Un thème original qui donne de l'intérêt à ce volume. On découvre aussi l'origine de sa brûlure et sa passion pour la verrerie. De son côté, Lancelot continue de tourner en rond dans ses décisions et après 3 tomes, cela devient lourd. Heureusement, la fin de ce volume semble changer la donne, de même que le triangle amoureux Chihiro/Mana/Lancelot se précise.
Et Arthur alors ? Et bien une petite surprise vous attend quant à l'identité de Raven. C'est tout bête, on aurait du y penser. Mais c'est un peu facile, à moins que Satoru ne nous donne de bonnes raisons pour cette mascarade.

Le dessin de Yuiga Satoru est toujours très agréable, dans un style « kawaï », léger et de plus en plus lisible. Comparé au premier tome, les passages confus ont quasiment disparu ici. Le scénario est quant à lui du même niveau que pour les trois précédents volumes : gentillet, fleur bleue sans trop passer dans le niais, et qui manque parfois un peu de peps. Satoru s'intéresse aux relations entre ses personnages, à leur sentiments, mais ça traine un trop peu parfois.
Un shojô atypique bien réalisé mais sans plus.

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