Ash & Eli Vol.3 - Actualité manga

Ash & Eli Vol.3 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 10 Juillet 2013

La fin du second tome laissait présager une aventure plus adulte, plus sérieuse et surtout plus violente, avec moins d’humour potache…et bien on s’était trompé !

Nos héros retournent voir la sorcière Salbarin pour en apprendre davantage sur la magie, ainsi quelques révélations sont faites, mais rien d’exceptionnel non plus. Ce qui ressort avant tout de cette entrevue avec la sorcière, outre un chapitre long et sans grand intérêt, c’est un personnage mascotte qui va désormais accompagner la petite troupe de héros dans leurs aventures ! Comme si le cochon ne suffisait pas, voilà que maintenant ils sont affublés d’un semi homme castor, absolument insupportable…le syndrome Mashima à encore frappé !
Et le pire c’est que l’auteur lui accorde une grande importance, ce personnage est partout alors qu’il ne sert strictement à rien et qu’il n’est même pas drôle ! L’humour du titre n’est pas forcément hilarant, mais dans l’ensemble il reste efficace, à l’exception de celui rattaché à ce fameux personnage ridicule… Ce n’est certainement pas ça qui va faire grimper l’intérêt du titre.

L’aventure avance justement très peu dans ce tome, à l’exception de la fin qui s’accélère pas mal, on a l’impression de faire du sur place. Et ce en dépit d’un affrontement du type « je reviendrai ». Un nouveau personnage entre donc en scène, plutôt réussi au niveau design mais qui rappelle grandement Niche dans Letter Bee, donc une nouvelle fois on pourrait reprocher à Takizaki son manque d’originalité.
Quelques pistes nous laisse comprendre que Bou n’est pas qu’un simple cochon mais bien plus, on devine déjà un grand magicien transformé de la sorte par un impitoyable ennemi, ennemi qui commence à pointer le bout de son nez. Donc paradoxalement même si ce tome s’avère assez ennuyeux, qu’il ne propose pas grand chose, il ouvre des portes intéressantes pour la suite.
Pour l’heure c’est encore difficile d’accrocher pleinement à ce titre qui peine à démarrer mais on ressent malgré tout un potentiel intéressant…il ne reste plus qu’à l’exploiter correctement.

Dommage, car on aurait adoré aimer cette création originale d’un auteur qui fait d’ailleurs une dédicace à la France dans son commentaire en couverture.


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs