Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 28 Juin 2021
Mine de rien, il s'est passé pas mal de choses pour Arrête de me chauffer, Nagatoro depuis son lancement en France le 12 mars dernier ! Tout d'abord, parce que l'adaptation animée est passée par là: lancée en avril dernier aussi bien au Japon qu'en France (via la plateforme Crunchyroll chez nous), celle-ci a sans doute contribué à populariser un peu plus l'oeuvre dans nos contrées. Ensuite, parce que l'éditeur français Noeve Grafx a affirmé son désir de chouchouter la série, en comptant proposer un équivalent français pour chacune des éditions limitées japonaises, ce qui reste une initiative rare en France ! Ainsi, des éditions dites "DX" sont vouées à voir le jour dans notre pays, et concerneront, fort logiquement, uniquement les tomes ayant eu droit à une édition limitée au Japon. Ce qui, à ce jour, comprend les volumes 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10... et, bien sûr, le tome 2 dont il est question ici.
Pour cette toute première édition deluxe de Noeve, on retrouve tout d'abord un petit bonus typique de l'éditeur: une carte à collectionner exclusive, mettant évidemment à l'honneur notre chère héroïne. Les deux autres bonus sont similaires à ceux de l'édition limitée japonaise, comme prévu.
On y retrouve tout d'abord une jaquette alternative, qui se contente de la même illustration que l'édition standard, mais positionnée différemment, avec un vernis sélectif et un embossage tels qu'il y en avait déjà pour la jaquette du premier volume.
Mais le principal supplément réside bien sûr en la présence d'un mini-recueil de 32 pages entièrement en couleurs, qui donne une première idée de ce qui fera la qualité de ce type d'édition DX made in Noeve. Avec un format quasiment similaire au tome du manga, une couverture souple elle aussi dotée de vernis sélectif et de relief à embossage, et une excellente qualité d'impression intégralement en couleurs sur un papier glacé assez épais, ce fascicule a plutôt de quoi satisfaire dans sa conception pour 2,95€ de plus que l'édition standard. Quant au contenu du livret lui-même, il propose trois partie.
Premièrement, deux courts chapitres spéciaux de 4 pages chacun, où Nagatoro taquine à nouveau son senpai, que ce soit en parlant de faire "crac crac" ou en se présentant en maillot de bain.
Deuxièmement, une galerie d'illustrations ayant permis à 12 mangakas différents de venir rendre hommage à l'oeuvre en proposant leur propre version de Nagatoro, pour des résultats assez variés mais ne manquant généralement pas de charme. Si la majorité des artistes invités sont inconnus en France, on retiendra quand même quelque nom, notamment Negi Haruba, l'auteur de The Quintessential Quintuplets, a-10, que l'on découvrira bientôt en France à aussi chez Noeve avec Le Grimoire Ecarlate, ou encore Take, à qui l'on doit le manga Uzaki-chan Wants to Hang Out ! que l'on connaît chez nous pour son adaptation animée. Chaque auteur a également accompagné son illustration avec un petit mot.
Troisièmement, une galerie de 7 pages d'illustrations (seules les deux dernières sur la dernière page sont en noir et blanc) conçue par Nanachi lui-même, et qui furent initialement proposées au Japon en bonus de divers événements promotionnels.
En somme, pour une première édition deluxe, ce n'est pas mal du tout. Mais concernant le volume 2 en lui-même, quoi de beau au programme ? Eh bien, rien de bien différent du premier tome, avec une Nagatoro toujours au taquet pour taquiner son timide, maladroit et otaku de senpai. Dans les faits, dans ses "taquineries", la miss reste toujours aussi mordante voire insultante, au point d'être un brin méchante et humiliante à plus d'une reprise, ce qui accentue son côté un peu peste en même temps que son côté aguicheur dès lors qu'elle combine ses moqueries à des choses un petit peu plus coquines. A ses côtés, on appréciera de voir ses deux copines participer à la fête le temps d'un ou deux chapitres, en donnant envie de les revoir plus régulièrement. Mais surtout, au-delà des nombreux élans de taquineries, de moqueries et de méchanceté de Nagatoro, on se plaira de plus belle à observer certaines réactions plus ambivalentes de la jeune fille: un réflexe semblant presque jaloux quand une de ses copines est sur le point de toucher/taquiner son senpai, quelques moments d'étonnement, de rougissements et de gêne dans certaines situations (même si son comportement habituel revient souvent très vite au galop pour ne rien laisser paraître)... Alors, derrière sa méchanceté souvent gratuite et qui pourrait faire du mal à son senpai, que ressent réellement cette chipie aussi craquante qu'insupportable ? Enfin, on remarquera aussi ces différents moments où notre renfermé héros pense lui-même à Nagatoro, même quand elle n'est pas là pour se moquer de lui, à l'image des instants où il rêve d'elle ou alors où il se met à la dessiner.
La petite recette reste alors assez simple, mais plutôt efficace, et surtout dans la droite lignée du premier volume. Dès lors, si vous n'avez pas aimé le tome 1, vous pouvez sans doute passer votre chemin. Et si, au contraire, vous l'avez aimé, il n'y a aucune raison de bouder son plaisir avec ce second opus.
Pour cette toute première édition deluxe de Noeve, on retrouve tout d'abord un petit bonus typique de l'éditeur: une carte à collectionner exclusive, mettant évidemment à l'honneur notre chère héroïne. Les deux autres bonus sont similaires à ceux de l'édition limitée japonaise, comme prévu.
On y retrouve tout d'abord une jaquette alternative, qui se contente de la même illustration que l'édition standard, mais positionnée différemment, avec un vernis sélectif et un embossage tels qu'il y en avait déjà pour la jaquette du premier volume.
Mais le principal supplément réside bien sûr en la présence d'un mini-recueil de 32 pages entièrement en couleurs, qui donne une première idée de ce qui fera la qualité de ce type d'édition DX made in Noeve. Avec un format quasiment similaire au tome du manga, une couverture souple elle aussi dotée de vernis sélectif et de relief à embossage, et une excellente qualité d'impression intégralement en couleurs sur un papier glacé assez épais, ce fascicule a plutôt de quoi satisfaire dans sa conception pour 2,95€ de plus que l'édition standard. Quant au contenu du livret lui-même, il propose trois partie.
Premièrement, deux courts chapitres spéciaux de 4 pages chacun, où Nagatoro taquine à nouveau son senpai, que ce soit en parlant de faire "crac crac" ou en se présentant en maillot de bain.
Deuxièmement, une galerie d'illustrations ayant permis à 12 mangakas différents de venir rendre hommage à l'oeuvre en proposant leur propre version de Nagatoro, pour des résultats assez variés mais ne manquant généralement pas de charme. Si la majorité des artistes invités sont inconnus en France, on retiendra quand même quelque nom, notamment Negi Haruba, l'auteur de The Quintessential Quintuplets, a-10, que l'on découvrira bientôt en France à aussi chez Noeve avec Le Grimoire Ecarlate, ou encore Take, à qui l'on doit le manga Uzaki-chan Wants to Hang Out ! que l'on connaît chez nous pour son adaptation animée. Chaque auteur a également accompagné son illustration avec un petit mot.
Troisièmement, une galerie de 7 pages d'illustrations (seules les deux dernières sur la dernière page sont en noir et blanc) conçue par Nanachi lui-même, et qui furent initialement proposées au Japon en bonus de divers événements promotionnels.
En somme, pour une première édition deluxe, ce n'est pas mal du tout. Mais concernant le volume 2 en lui-même, quoi de beau au programme ? Eh bien, rien de bien différent du premier tome, avec une Nagatoro toujours au taquet pour taquiner son timide, maladroit et otaku de senpai. Dans les faits, dans ses "taquineries", la miss reste toujours aussi mordante voire insultante, au point d'être un brin méchante et humiliante à plus d'une reprise, ce qui accentue son côté un peu peste en même temps que son côté aguicheur dès lors qu'elle combine ses moqueries à des choses un petit peu plus coquines. A ses côtés, on appréciera de voir ses deux copines participer à la fête le temps d'un ou deux chapitres, en donnant envie de les revoir plus régulièrement. Mais surtout, au-delà des nombreux élans de taquineries, de moqueries et de méchanceté de Nagatoro, on se plaira de plus belle à observer certaines réactions plus ambivalentes de la jeune fille: un réflexe semblant presque jaloux quand une de ses copines est sur le point de toucher/taquiner son senpai, quelques moments d'étonnement, de rougissements et de gêne dans certaines situations (même si son comportement habituel revient souvent très vite au galop pour ne rien laisser paraître)... Alors, derrière sa méchanceté souvent gratuite et qui pourrait faire du mal à son senpai, que ressent réellement cette chipie aussi craquante qu'insupportable ? Enfin, on remarquera aussi ces différents moments où notre renfermé héros pense lui-même à Nagatoro, même quand elle n'est pas là pour se moquer de lui, à l'image des instants où il rêve d'elle ou alors où il se met à la dessiner.
La petite recette reste alors assez simple, mais plutôt efficace, et surtout dans la droite lignée du premier volume. Dès lors, si vous n'avez pas aimé le tome 1, vous pouvez sans doute passer votre chemin. Et si, au contraire, vous l'avez aimé, il n'y a aucune raison de bouder son plaisir avec ce second opus.
22/09/2023 
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