Arpeggio of Blue Steel Vol.2 - Actualité manga
Arpeggio of Blue Steel Vol.2 - Manga

Arpeggio of Blue Steel Vol.2 : Critiques

Aoki Hagane no Arpeggio

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Mars 2022

Gunzô et son équipage se sont vus confier une mission de taille qui permettrait de faire basculer le cours de la guerre contre la Flotte du Brouillard. Bien qu'indécis sur le choix d'accepter ou non la mission, le groupe se rend à Yokosuka, là où se trouve l'arme à transporter jusqu'aux Etats-Unis. Mais tandis qu'une faction gouvernementale cherche à imposer son pouvoir à l'équipage du 401, Yokosuka va devenir la cible de la mystérieuse flotte ennemie...

Avec la belle amorce du premier tome, le collectif Ark Performance a su planter le potentiel de sa série couplant batailles navales à science-fiction, dans un début d'histoires où navires de guerre s'opposent à un armée de cuirassés fantômes dont l'âme s'incarne sous forme de demoiselles humaines. Outre la dose d'action proposée, le concept ne manquait clairement pas d'intérêt, et c'est toute cette promesse que ce second volume vient confirmer.

Ainsi, l'équipage de Gunzô Chihaya réfléchit encore à la mission qui lui a été confié, car de celle-ci pourrait dépendre l'avenir de l'humanité. Cela n'empêche pas la fine équipe de rejoindre Yokosuka, point de départ de la véritable aventure puisque les événements qui s'y produiront seront déclencheur de multiples aspects du scénario.
La véritable épopée d'Arpeggio of Blue Steel semble donc débuter avec cette escale, aussi on comprend les raisons ayant poussé l'éditeur Noeve Grafx a publier les deux premiers opus en simultanée. Si le premier tome posait le concept, le ton et l'esthétique du manga, cette suite appuie davantage l'intrigue de manière à piquer notre curiosité comme il se doit.

Car la série navale de science-fiction signée Ark Performance ne se contente pas d'enchaîner les combats maritimes, loin de là, puisque l'arrivée de nos héros à Yokosuka va permettre aux auteurs d'implanter de nombreux petits points de scénario, allant des mystères autour du père de Gunzô aux luttes de pouvoir pour avoir la mainmise sur le I-401, tout en revenant sur les mystères qui entourent la Flotte du Brouillard. Les auteurs ne semblent donc pas progresser à l'aveuglette et nous plantent un véritable univers appuyé par différents points de scénario prouvant qu'il y a une grande histoire à raconter dans cette série guerrière. Le programme devient donc alléchant, d'autant plus que le titre évite, pour l'heure, un total manichéisme, ce qui peut vite devenir un risque dans les fictions du genre. L'expérience des artistes sur Gundam se ressent encore plus, ne serait-ce par l'originalité et la désinvolture de l'équipage principal qui n'est pas sans rappeler un certain White Base et son éternelle opposition aux élites de l'armée...

Et dans tous ces focus scénaristiques, l'action continue de s'offrir une belle place, menant à de nouvelles batailles où le spectaculaire côtoie la stratégie maritime, le tout de nouveau articulé sur les technologies parfois propres à l’œuvre. Cette dimension de la série reste immersive tout en permettant l'entrée en scène de nouveaux modèles mentaux, et par conséquent de nouvelles demoiselles aux caractères toujours piqués, quand elles ne mettent pas en évidence la richesse du concept qu'elles représentent.

Après deux premiers tomes, Arpeggio of Blue Steel nous convainc sans mal. Héritier du récit de robot utilisant les ficelles du genre pour créer sa propre histoire par sa propre esthétique, l’œuvre d'Ark Performance a un beau potentiel et sait nous happer par les premiers traitements de tout ses éléments. Et parce que la série suit son bonhomme de chemin avec 22 tomes au compteur au Japon, on est encore plus curieux de voir où nous mènera l'aventure.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction