Arcane de l'aube (l') Vol.2 : Critiques

Dans la nouvelle demeure de notre princesse, les sentiments incompris sont à l’honneur. En effet, on perçoit bien l’attachement de Caesar à sa dulcinée, sans toutefois pouvoir le féliciter pour son succès. En effet, ses tentatives pour lui plaire comme des cadeaux ou une sortie en ville, choses dont toute princesse normalement constituée rêve, restent vouées à l’échec. Nakaba ne voit que Loki, ne pense que Loki, malgré le regain d’attention qu’elle porte à son mari lorsqu’elle se découvre détentrice du don de voir l’avenir, le futur, la vérité, ... Car mine de rien, elle y tient à ce prince qui cherche ce qui lui fait plaisir et l’adopte immédiatement, même quand il s’agit d’un serviteur insupportable ou d’un oiseau blessé. Et Nakaba tentera de venir en aide à Caesar menacé d’assassinat par quelqu’un qui ne nous surprend pas vraiment. Nakaba doit alors faire face à un choix difficile : sa fidélité sans borne à Loki, compagnon d’enfance et d’infortune, ou bien les sentiments naissants qu’elle commence à éprouver à l’égarde Caesar ?

Dans ce tome, le personnage de Loki est tout particulièrement développé, en plus des capacités surnaturelles de Nakaba, et c’est avec plaisir que l’on en apprend plus sur lui ... avant de souffrir d’une petite déception. Il semble moins nuancé et intéressant que prévu, avec son idée fixe et sa domination sur celle supposée être sa maitresse. On y préférera de loin l’incertitude de Nakaba, bien que tout cela ne fasse que déboucher sur le classique triangle amoureux dans lequel la demoiselle doit faire semblant d’en détester pour satisfaire l’autre. Ainsi ce tome parait moins bon que le premier, aves les mêmes défauts : paysages absents, personnages encore trop superficiels, et sans les qualités de découverte et d’originalité. On aimerait qu’autre chose que la romance compliquée de la princesse puisse avancer, mais cela semble être parti pour aller lentement. Très lentement. Alors prenons notre mal en patience et savourons déjà la lecture, encore sympathique, qui a pourtant encore ses preuves à faire.

NiDNiM