Arata Vol.8 - Actualité manga
Arata Vol.8 - Manga

Arata Vol.8 : Critiques

Arata Kangatari

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 23 Novembre 2011

Après l’asservissement de Yorunami, la route continue pour notre petite troupe. Ils arrivent dans les terres de Kasefuno, là où règne en maitre Kugura, le fourreau divin du vent. Seulement, le territoire est grand et le temps leur manque alors ils décident d’un commun accord de se séparer, Kannagi et Kanate d’un côté, et les quatre restants de l’autre. Arata, Kotoha, Rami et Mikusa se retrouvent dans un petit village où l’eau vient à manquer à cause du moulin qui ne tourne plus, étant privé de vent. Le jeune homme s’empresse de réparer le problème, et cela leur permet même de se prélasser dans un bon bain (qui a chauffé par le pouvoir du kamui !), ce qui entre Mikusa la fille qui ne s’assume pas et Arata le boulet n’est pas chose facile. Enfin, ce petit moment d’humour gratuit aura au moins eu le mérite de leur rappeler ce pour quoi ils étaient venus. Tout de même. Pendant ce temps, Kanate se fait enlever et découvre qu’il pourrait devenir un fourreau, possédant assez de force pour e venger de ses frères. Si seulement, si seulement il pouvait devenir plus fort ... Mais ce souhait inconsidéré va le séparer de ses amis, l’éloigner profondément d’Arata qui base sa quête sur des valeurs nobles et respectueuses de la vie d’autrui.

Quelques moments inutiles dans ce tome huit, mais au final on passe une très bonne lecture. Notamment pour la fin qui nous promet de jolies choses, parce qu’Arata travesti est étonnamment beau, féminin et convaincant. Que le monde du shojo est merveilleux. En tous les cas, le dynamisme du scénario est bien là, l’auteur ne cesse jamais ses rebondissements et on sent qu’elle sait où elle va. Même si cela parait parfois brouillon ou très impulsif, une réelle dynamique se met en place dans la narration et l’on suit avec logique l’enchainement des évènements. Le départ de Kanate est très intéressant, puisqu’il change encore l’ordre du groupe qui ainsi ne se fige jamais dans une routine ennuyeuse (bien que Kannagi soit un peu trop dans le décor à notre goût). D’autant que cela apporte une petite note sombre de vengeance, qui ne fait pas de mal au manga qui, malgré son statut de shonen, reste ancré dans la bienveillance et les bons sentiments.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs