Ao Ashi - Playmaker Vol.14 - Actualité manga
Ao Ashi - Playmaker Vol.14 - Manga

Ao Ashi - Playmaker Vol.14 : Critiques

Ao Ashi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 19 Juin 2023

Chronique 2 :


En participant au match de l'équipe A face à Kashiwa Dai, Ashito a pu apporter sa modeste contribution pour mener son groupe à la victoire. Pourtant, cette prestation est loin de satisfaire Fukuda, qui n'autorise même pas son poulain à être remplaçant lors du prochain match. Pour Ashito et ses camarades en première année, la frustration n'aura jamais été aussi grande. Alors, la petite équipe se lance dans un programme d'entraînement nocturne, pour rapidement combler l'écart qui les sépare des titulaires. Contre toute attente, Fukuda se mêle à ces séances...

Le treizième tome d'Ao Ashi fut particulièrement intense, mais aussi symbolique par la participation concrète d'Ashito à un match de l'équipe A de l'Esperion. Mais avec ce volume suivant, le retour à la réalité s'accompagne d'une chute brutale, celle d'un garçon qui n'a pas convaincu son entraîneur. Alors que le lecteur scandait des louanges pour les héros, Fukuda n'est pas de cet avis. La douleur est forte pour le protagoniste comme pour le lectorat, une frustration légitime qui va guider tout cet opus !

Car malgré le joli parcours d'Ashito, si une chose reste sûre, c'est bien que l'écart de niveau entre les premières années et les titulaires est colossal. Alors, la suite du récit revisite le classique moment de l'entraînement, réunissant les nouvelles recrues de l'Esperion pour faire progresser ce groupe, ensemble. Et c'est bien la force de ce passage, qui réunit des personnages qu'on aime voir interagir les uns avec les autres. Si Ashito était la star du dernier opus, on apprécie de voir les développements de figures telles que Togashi ou Kuroda, pour ne citer qu'eux. L'intention de Yûgo Kobayashi semble avoir toujours été de faire s'améliorer les nouvelles recrues ensemble, aussi ce quatorzième tome se révèle convaincant à ce niveau. La cerise sur le gâteau vient alors de la présence de Fukuda, loin d'être un entraîneur froid et qui, comme le lecteur, rêve de voir cette nouvelle génération faire exploser son talent.

Il n'y a donc rien à perdre dans cet opus de transition, intéressant dans tout ce qu'il propose, mettant à l'honneur les personnages dans leurs ambitions, tout en s'intéressant à plusieurs interactions croustillantes concernant Ashito, avec la pétillante Hana et le monstre de talent qu'est Kuribayashi, par exemple. Encore une fois, le parcours du héros et de ses compagnons nous prend aux tripes, et l'envie de les voir aller toujours plus loin ne s'estompe pas. Même sur des volumes d'entraînement, Ao Ashi reste un manga addictif et rondement mené !



Chronique 1 :


En grande partie grâce au retour du prodige Kuribayashi en équipe A des U18, l'Esperion est sortie victorieuse de son match au sommet contre les joueurs de Kashiwa-dai Shôgyô, pourtant redoutables. Entré en cours de rencontre à la place du latéral gauche Kobayakawa qui s'est blessé, Ashito n'est pas totalement étranger à la large victoire, en ayant activement participé au troisième et dernier but de son équipe, lors d'une action collective de grande classe confirmant le flair du coach Fukuda: entre notre héros, Kuribayashi et Akutsu, il y a vraiment de quoi bâtir un trio de rêve... mais pour cela, il y a encore bien du chemin à parcourir, et Ashito va l'apprendre à ses dépens. Quelques actions de grande classe ne peuvent effectivement pas suffire à prétendre au poste de titulaire ou même de remplaçant: notre héros a beau avoir des visions de eu géniales quand il est offensive, il reste incapable de réellement progresser sur le plan défensif, alors même qu'il est arrière latéral. Et il n'est d'ailleurs pas le seul à être remis en cause: Ôtomo, Kuroda et surtout Togashi vont, eux aussi, devoir se remettre en cause sur certains points, sous les remarques du coach...

Après le match intense contre Shôgyô, et en attendant le prochain volume qui s'annonce d'ores et déjà très prometteur au vu des toutes dernières pages de ce 14e tome, le présent opus forme alors une sorte d'entre-deux où Ashito et les autres doivent tirer des leçons de leur précédente rencontre pour, peut-être, mieux progresser. Et une nouvelle fois, Yûgo Kobayashi effectue sur cette nouvelle phase de progression/entraînement du très bon travail, en décortiquant comme il se dit ses personnages. Bien sûr, Ashito est toujours au centre du récit, et entre ses observations de l'équipe A depuis l'extérieur, les conseils qui lui sont prodigués et les entraînements, il tâche de mettre le point, petit à petit, sur ce qui ne va pas dans sa défense, ce qui permet au mangaka d'évoquer des choses comme la ligne de défense, l'importance de savoir gommer sa personnalité au profit du collectif quand nécessaire... mais aussi l'essentialité de la communication.

Et cette communication est précisément l'un des enjeux majeurs du volume, car elle est loin de se limiter au terrain, bien au contraire: sous l'impulsion de leur coach, les jeunes recrues comprennent de mieux en mieux que pour progresser il ne faut pas hésiter à solliciter les autres, et l'exemple le plus marquant là-dessus et sûrement Togashi ici. Celui qui apparaissait comme le plus orgueilleux, et qui semblait à deux doigts de ne pas supporter de voir Ashito le dépasser, est le premier à se remettre fondamentalement en question, bientôt suivi par les autres. Et à l'arrivée, on a des adolescents qui se stimulent de plus belle entre eux, qui cherchent à progresser ensemble et qui affichent plus de détermination que jamais lors d'un petit match d'entraînement contre les titulaires de l'équipe A. Tout ceci sera-t-i payant ? Réponse dans le prochain tome, peut-être.

A tout ceci, on peut encore ajouter certaines petites choses, comme la découverte du cadre dans lequel Ashito à appris à jouer quand il était petit (ce qui peut explique sa vision du jeu si dingue), la place qui continue d'être accordée aux craquantes Hana et Anri vis-à-vis de notre héros (avec un Ashito plus troublé que jamais quand il pense à la mignonne blondinette), ainsi que certaines petites références footballistiques de choix (notamment au génie Iniesta). Et à l'arrivée, on obtient une lecture toujours aussi addictive, qui n'a encore jamais faibli après tout de même 14 volumes.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs