Angel sanctuary Deluxe Vol.6 : Critiques

La fin de l’épisode des enfers approche, manifestement sans drame puisque tout finit bien par le sacrifice de quelqu’un que l’on connait bien. A l’image de l’auteur, cette mort se fait en grandes pompes, avec l’émotion voulue à la clé et dans la plus totale rédemption des pêchés par un simple geste purificateur. Encore un traitre qui n’est pas réellement méchant … Pour le plus grand plaisir de ses amis. Cela préserve également les enfers de la destruction la plus totale. Mais ce n’est pas tout de sauver une partie du monde pour un Setsuna dans le corps d’Alexiel, encore faut-il retrouver son corps un jour ou l’autre. D’ailleurs, cette idée commence à germer et rapidement, la mission est accomplie et Setsuna peut enfin entreprendre d’aller sauver Sara, après avoir tiré Cry d’un mauvais pas. Mais tout n’est pas si simple, surtout quand Kaori Yuki s’en mêle. La mangaka nous emmène dans un monde bien loin de l’ange salvateur, près de Zafkiel et Raziel. Ce dernier va perdre une partie de lui, son innocence et sa pureté. Salir les anges, faire des démons des héros d’un jour, voilà bien des contradictions qui conviennent parfaitement à la série d’Angel Sanctuary.

Setsuna et Sara se mettent marche, chacun de leur côté. L’un libre tente de retrouver l’élue de son cœur, l’autre espère s’échapper pour le rejoindre. Et le pire dans tout cela, c’est que cela marche. Au bout de nombreux efforts, certes. De grandes souffrances aussi, de sacrifices à faire et de scènes d’actions importantes. C’est néanmoins le premier tome qui permet enfin aux deux tourtereaux de se retrouver … pour se séparer à nouveau. Scène un peu incompréhensible et lointaine, on a du mal à suivre le but de l’auteur qui avait simplement un coup de mou dans le scénario et pensait créer un pic d’émotion grâce à ces retrouvailles ? En tout cas, à voir si cela s’éclaircit un peu par la suite. Ceci-dit, le passage sur Zafkiel et Raziel est tellement mémorable et entier qu’on ne saurait critiquer réellement ce tome, absolument sublime dans les souvenirs de nos deux amis, pourtant considérés comme secondaires.

NiDNiM