Amour a tout prix (L') Vol.7 : Critiques

Renai shijô shugi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 02 Juin 2011

Avant dernier tome de la série ! Grand moment ! Ou pas, d’ailleurs. Le professeur Sakura est donc parti sur l’idée de voler à Tamaki la personne qui compte le plus pour lui. Pour une raison assez obscure, sans grandes explications, il se lance dans un plan machiavélique comme seule l’auteur sait les inventer. Pour parfaire le tout, mettons en avant notre petit couple principal dans un état de doute terrible, avant de nuancer par la force de leur amour. En effet, Tamaki ne veut pas avouer sa faiblesse alors que Seri ne veut pas lâcher prise. Le résultat ? Un gros bordel du à la fierté du jeune homme qui n’a pas prévenu sa dulcinée. Certes, cela n’aurait rien changé à la situation catastrophique qui survient alors, simplement parce que le destin de Seri est de se faire violer / rabaisser / martyriser / ... par tous les garçons, ou femmes mais après les premiers tomes il n’en a plus été question, qui passent par là. Une sorte de panneau sur son visage qui proposerait d’elle-même tout cela ? On ne voit pas d’autre raison valable ...

Toujours est-il que Seri se fait violer par Kô sous le regard impuissant de Tamaki et celui, victorieux, de Sakura. Ah non, pardon : Kô est devenu gentil et si les deux jeunes gens en arrivent là c’est à cause de la drogue qu’on connait depuis le tome 2 de la série, ce qui fait que malgré leur esprit qui refuse, les deux corps sont consentants et demandeurs. Ça change tout, en effet. Mais malheureusement pour l’auteur, c’est tout aussi ridicule et dégradant. Seri n’a aucune fierté et quand elle en a, son petit ami trouve toujours une raison pseudo-romantique pour lui pardonner de se faire visiter par tout le monde. Alors que la vraie vie, ça ne se passe pas tout à fait dans ces conditions là. Passons. Vous l’aurez compris, cet avant dernier tome n’est pas meilleur, et il met sans doute en place le dernier bourreau, et pas des moindres puisqu’il s’en prend aux deux tourtereaux à la fois alors qu’habituellement c’était l’un ou l’autre. Pitié, la fin. Qu’on arrête le massacre.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
7.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs