All we need is love Vol.2 - Actualité manga

All we need is love Vol.2 : Critiques

Watashi no sekai wo kôsei suru chiri no yô na nanika

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Novembre 2017

Critique 2


L'amour sourit à Ruki qui peut enfin assumer ses sentiments envers Sachi qui a rompu avec son copain, après avoir découvert que celui-ci la trompait régulièrement. Mais tout ne va pas aussi bien du côté de Fueko qui décide de quitter Asuno. Au sein de ce cercle de jeunes femmes, chacun va vivre ses joies et ses peines, assumant à leurs manières respectives l'amour et le désir sexuel...


Envoutant, le premier tome de la trilogie d'Amano Shuninta posait toutefois quelques limites, notamment à travers quelques personnages dont les agissements rendaient dubitatif. Asuna en est un parfait exemple, sa manière de tromper impunément Fueko avait de quoi choquer, mais on se doutait bien que les deux derniers volumes seraient là pour équilibrer le tout et traiter davantage les autres personnages.


Et effectivement, si le premier opus fut celui de Ruki et de Sachi, cette suite est davantage le tome de Fueko et Asuna, en pleine crise amoureuse puisque rupture amoureuse il y a. Une bonne part du tome va alors se consacrer aux tourments du couple, tourments à peine abordés dans le premier volet, venant donner une consistance insoupçonnée dans l’idylle entre les deux jeunes femmes. D'un côté, Fueko n'éprouve aucun désir sexuel, tout l'inverse d'Asuna, ce qui aboutit à un « deal » entre les deux amantes, justifiant alors certains événements du tome précédent. Outre le fait que tout prenne un sens, la mangaka dépeint ici un couple complexe, et avec une sacrée justesse même. Si le pacte entre Fueko et Asuna est particulier, il ne manque pas d'impacter les deux jeunes femmes. L'autrice développe ainsi intelligemment l'une des optiques de son titre, à savoir l'amour et le sexe perçus de manière différente chez plusieurs jeunes femmes, abordant des idées bien différentes que du côté de Ruki et Sachi. Le résultat est totalement convaincant : on croit dur comme fer au dilemme du couple, on apprécie de plus en plus les personnages tout en s'immiscent dans leurs troubles, une formule qui rend certaines séquences diablement touchantes.


Mais en parallèle du cas de Fueko et Asuna, il y a celui d'Inoue. Maîtresse d'Asuno, pourvue d'une libido assez marquée, elle va se retrouver au milieu de certains troubles qui s'apparentent même à un juste retour des choses après avoir agi sans empathie particulière pour Fueko. Du moins, c'est ce qu'on éprouve à la lecture du tome, non sans culpabilité puisqu'au final, toute cette adultère provenait d'un accord commun au sein du couple. En dehors de ce plaisir coupable de voir la demoiselle dans de beaux draps, on parvient un peu mieux à la cerner, même si la mangaka lui accorde un chouïa moins de soin que sur les autres personnages. Son arc narratif est même assez confus, mais le personnage a au moins le mérite d'être traité.


Les relations entre personnages deviennent donc plus complexes dans ce deuxième tome d'All We Need is Love, et personne n'est épargné. La mangaka continue d'aborder ses thèmes de l'amour et du sexe au sein d'un couple avec justesse, rendant alors le binôme Fueko/Asuna aussi particulier dans leur dilemme que réussi. On espère alors que le troisième et ultime volet saura conclure habilement le destin de cette poignée de jeunes femmes.




Critique 1


Après un premier tome légèrement décevant, il y a du mieux dans cette suite de All we need is love. On va se focaliser sur des relations plus précises, l’auteur se disperse moins et c’est avec plus de réalisme et de sérieux qu’il envisage l’amour au féminin. On va se focaliser, d’ailleurs, sur Asuna et Fueko. Les deux jeunes femmes se sont séparées, devant leur incompatibilité et malgré leur amour. Asuna a trop besoin de sexe, tous les jours, tout le temps. On va découvrir peu à peu son passé, et son besoin débordant qui a abouti à sa rencontre avec Remia et Meru. Une rencontre intéressante, où l’on voit que les trois jeunes femmes se ressemblent. Elles cherchent quelque chose qu’elles n’ont pas, se consolent entre elles en léchant leurs blessures mutuelles. Asuna a du mal à se détacher de ces pulsions sexuelles, un peu faciles peut être mais rattachées à sa relation. On sent bien qu’elle s’en veut de tromper Fueko, car elle l’aime véritablement. Mais elle ne peut s’en empêcher, et préfère encore quitter son lit toutes les nuits plutôt que de finir par se faire détester en harcelant sa copine.



Fueko, dans tout ça, est tout aussi triste. Elle aime Asuna, et le temps qu’elles passent ensemble. Elle est vraiment attachée à elle, et la jeune femme aimerait que cela dure éternellement. Oui mais voilà, elle ne peut se forcer à faire l’amour que de temps en temps puisque ça la fatigue énormément. Et une relation physique faite par obligation, est-ce réellement une solution ? Apparemment pas, puisque leur amour se brise malgré leurs sentiments. C’est une belle morale soulevée par l’auteur, selon laquelle il y a autant de désirs que d’individus, et que tout le monde n’envisage pas une relation amoureuse de la même façon. Malheureusement, avec l’épisode « Meru », la facilité revient au sein du récit avec un focus sexuel, encore, et une vengeance un peu violente, de la part d’une Asuna qui trahit un peu son image, douce avec la fille qu’elle aime. En conclusion, les personnalités sont plus creusées qu’auparavant même si certaines (Remia, Meru) nous semblent encore très distantes.
 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs