Alien nine Vol.1 - Actualité manga

Alien nine Vol.1 : Critiques

Alien 9

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Mars 2010

Dans un futur proche, Yuri Ootani, une écolière comme les autres à ceci près qu'elle est plutôt solitaire et froussarde, se voit contrainte de rejoindre l'Equipe d'Opposition aux Aliens de son établissement, où figurent déjà deux autres jeune filles. Leur objectif: capturer les extraterrestres débarquant les uns après les autres dans l'école. Déjà effrayée à l'idée de devoir exercer cette fonction, Yuri est au plus mal lorsqu'elle découvre que pour mener à bien cette mission, elle doit elle-même entrer en symbiose avec l'un de ces fameux aliens en le portant sur sa tête...

C'est une idée pour le moins originale que nous propose le mangaka Hitoshi Tomizawa... Mais malheureusement, celle-ci se révèle vite très mal exploitée.

En revisitant le thème classique de la chasse aux extraterrestres, il semblerait que l'auteur veuille aborder l'évolution, étape par étape, de son héroïne, mais aussi critiquer certains aspects de la société comme l'égoïsme que peuvent afficher les adultes. Le problème, c'est que, d'un bout à l'autre, on ne comprend quasiment rien. La faute quoi ? Au style de l'auteur. Plus récemment, on a pu constater, avec Yumihari, paru chez Kana, que Hitoshi Tomizawa n'est véritablement pas un maître de la narration. Cela était déjà le cas ici: sans cesse, l'auteur passe du coq à l'âne, et nous propose une succession de combats dont on a du mal à cerner l'enjeu vu que rien n'est clairement expliqué. Ajoutons à cela, un découpage chaotique, incohérent, confus au possible, et un coup de crayon figé, basé sur des personnages disproportionnés, soit pas du tout expressifs, soit trop, et dotés de corps simplistes, et l'on obtient un résultat soporifique au possible.

Dommage que le style de l'auteur soit aussi calamiteux, car la base de son intrigue était prometteuse. Mais au final, on a bien du mal à savoir où il veut en venir.

Il faut également dire que l'édition que nous propose ici Asuka n'aide en rien le titre, bien au contraire: entre une traduction poussive (dont des onomatopées peu pertinentes), un lettrage parfois incohérent (page 188, le panneau "bureau du directeur" écrit dans le même sens des deux côtés, chapeau) et une maquette made in GB One pitoyable, il n'y a rien à sauver.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs