Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 21 Janvier 2022
Alors qu'il se précipité vers la maternité pour la naissance de son enfant, Alice, suite à un accident l'ayant laissé entre la vie et la mort dans le monde réel, s'est à nouveau retrouvé plongé dans le monde de Borderland, en compagnie d'une poignée de personnes ayant elles aussi subi le même accident. Le but est donc désormais clair: survivre, en remportant une épreuve 9 de coeur nommée "Invasion Planète Terre" dont les règles paraissent aussi simples que cruelles: toute personne à qui l'on donne une carte Life peut entrer dans une capsule de protection pour survivre, mais une carte Death peut annuler l'effet d'une carte Life donnée ou à venir, et à chaque tour il y a une capsule en moins. En somme, un jeu de "chaises musicales" où il ne peut y avoir qu'un vainqueur à la fin, ce qui implique de laisser mourir les autres... Vraiment ? Peut-être y a-t-il une solution autre que la mort, mais encore faut-il la repérer, la comprendre... Alice en sera-t-il capable ?
A l'issue du premier volume d'Alice in Borderland Retry, il ne restait plus que 5 joueurs et 4 salles à passer. Et Yuzuru Horikawa, le père de Himari gravement blessé, se montrait prêt à mourir pour permettre à sa fille mais aussi aux autres de survivre. un sacrifice contre lequel il n'avait qu'une seule chose à leur demander: qu'ils arrêtent leur combat meurtrier en lui leurs cartes Death. A partir de ce rebondissement tragique à l'issue inévitable, Haro Asô poursuit son nouveau "jeu" mortel sans en trahir le fonctionnement bien sûr, mais en y apportant toujours plus de nuances puisque, au-delà de la mort qui semble devoir s'abattre à chaque tour du jeu, c'est bel et bien la vie que le mangaka met en lumière, en dévoilant une philosophie tout aussi subtile, intense et intelligente que dans la série-mère.
Ainsi, même si la mort s'abat encore dans ce volume en mettant en exergue certaines faiblesses humaines face à ce type de situation, la tournure que prend l'épreuve ainsi que la façon dont tout aurait pu mieux se passer permettent de cristalliser beaucoup d'idées: l'amour parent-enfant avec Yuzuru qui s'est sacrifié pour sa fille et Alice qui veut voir son futur bébé grandir, le désir de l'infirmière urgentiste Nanase de toujours choisir la vie (c'est bien pour ça qu'elle est devenue infirmière), les choix du médecin Kitô entre les faces difficiles de son métier et ce qu'il fait dans l'épreuve pour s'en sortir, les regrets pouvant en découler, le pardon que Himari lui accordera ou non toujours dans cette optique de vivre... Tout comme dans la série-mère, le mangaka arrive à brasser nombre de sujets proprement humains, en travaillant rapidement mais soigneusement chaque personnage pour mieux transmettre sa philosophie sur la vie, les regrets qui peuvent la jalonner, et la beauté et le bonheur qui en découlent pourtant.
Loin d'être une simple courte suite opportuniste visant à surfer sur le drama de Netflix, Retry est donc, à l'arrivée, un complément intelligent d'Alice in Borderland, nourri de toute l'humanité et la philosophie de son auteur, et sachant d'autant mieux émouvoir que Haro Asô n'y oublie aucunement de faire écho au parcours d'Alice jusque-là (les souvenirs de Karube, Chôta et Shibuki sont toujours là) et d'apporter une nouvelle pierre à la vie de son personnage.
A l'issue du premier volume d'Alice in Borderland Retry, il ne restait plus que 5 joueurs et 4 salles à passer. Et Yuzuru Horikawa, le père de Himari gravement blessé, se montrait prêt à mourir pour permettre à sa fille mais aussi aux autres de survivre. un sacrifice contre lequel il n'avait qu'une seule chose à leur demander: qu'ils arrêtent leur combat meurtrier en lui leurs cartes Death. A partir de ce rebondissement tragique à l'issue inévitable, Haro Asô poursuit son nouveau "jeu" mortel sans en trahir le fonctionnement bien sûr, mais en y apportant toujours plus de nuances puisque, au-delà de la mort qui semble devoir s'abattre à chaque tour du jeu, c'est bel et bien la vie que le mangaka met en lumière, en dévoilant une philosophie tout aussi subtile, intense et intelligente que dans la série-mère.
Ainsi, même si la mort s'abat encore dans ce volume en mettant en exergue certaines faiblesses humaines face à ce type de situation, la tournure que prend l'épreuve ainsi que la façon dont tout aurait pu mieux se passer permettent de cristalliser beaucoup d'idées: l'amour parent-enfant avec Yuzuru qui s'est sacrifié pour sa fille et Alice qui veut voir son futur bébé grandir, le désir de l'infirmière urgentiste Nanase de toujours choisir la vie (c'est bien pour ça qu'elle est devenue infirmière), les choix du médecin Kitô entre les faces difficiles de son métier et ce qu'il fait dans l'épreuve pour s'en sortir, les regrets pouvant en découler, le pardon que Himari lui accordera ou non toujours dans cette optique de vivre... Tout comme dans la série-mère, le mangaka arrive à brasser nombre de sujets proprement humains, en travaillant rapidement mais soigneusement chaque personnage pour mieux transmettre sa philosophie sur la vie, les regrets qui peuvent la jalonner, et la beauté et le bonheur qui en découlent pourtant.
Loin d'être une simple courte suite opportuniste visant à surfer sur le drama de Netflix, Retry est donc, à l'arrivée, un complément intelligent d'Alice in Borderland, nourri de toute l'humanité et la philosophie de son auteur, et sachant d'autant mieux émouvoir que Haro Asô n'y oublie aucunement de faire écho au parcours d'Alice jusque-là (les souvenirs de Karube, Chôta et Shibuki sont toujours là) et d'apporter une nouvelle pierre à la vie de son personnage.