Ai non Stop! Vol.8 - Actualité manga

Ai non Stop! Vol.8 : Critiques

AI ga tomaranai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Août 2010

Pour ouvrir ce dernier opus d'Ai Non-Stop, Ken Akamatsu consacre ces histoires à l'une ou l'autre de ces créatures artificielles. Le premier épisode revient à l'époque de la création de Tweanie, et permet de présenter Yayoi, la petite sœur d'Hitoshi. Le second, quant à lui, se focalise sur les émois de Fortie, qui cherche encore sa place dans cette drôle de famille. Si ces deux récits n'évitent pas de nombreux écueils du genre, ils savent néanmoins rester assez sobres par rapport à ce que la série a pu nous faire subir il y a quelques temps.

Ce huitième tome démarre vraiment avec l'arrivée de Yayoï et de Ma-kun, son tamagotchi amélioré. L'intrigue autour du départ aux Etats-Unis permet de laisser deviner la fin de l'aventure, mais est très vite occulté par les émois de la demoiselle qui, ô surprise, est victime du "brother complex", un thème qui deviendra récurrent chez l'auteur... De plus, la jeune fille est complexée par sa poitrine et ne peut s'empêcher de se jeter sur celle des autres... laissant place à un running-gag des plus douteux. Une fois encore, on baille devant la platitude des situations qui s'accélèrent souvent de manière exagéré pour aboutir, en fin de compte, à pas grand-chose.

Le mangaka offre enfin un final un peu plus palpitant pour clore sa série avec un bouquet final, avec l'apparition d'un véritable ennemi : l'IA Zéro, contaminé par un virus, et menaçant de détruire tous les systèmes informatiques du monde. Une grandiloquence qui n'est malheureusement pas maitrisée par l'auteur : on a du mal a ressentir la menace que ce bellâtre exprime, et pourquoi il doit revenir combattre Tweanie plutôt que de semer la destruction. Le dernier combat offre quelques moments d'émotions avec, en parallèle, la finalité du récit : faire de l'héroïne une vraie humaine. Cependant, la conclusion aurait véritablement gagné en intensité s'il n'y avait pas eu un dernier retournement de situation pour plonger vers une happy end des plus faciles. Mais après tout, le ton de l'œuvre a toujours été léger... on fermera ainsi les yeux sur cette dernière pirouette...

Ai Non-Stop 8 remplit de manière correcte son emploi de dernier volume, en faisant d'abord le bilan personnel de chaque protagoniste, en apportant un final montant en intensité et quelques perspectives d'avenir. Néanmoins, on aurait préféré que le récit s'emballe d'avantage en cette fin de série, plutôt que d'offrir d'énièmes situations convenues. Les quelques facilités scénaristiques seront pardonnées par les bons sentiments développés pour conclure, sans trop de dégâts, cette histoire si inégale. Ken Akamatsu offre donc une fin correcte, mais qui ne restera pas dans les annales, à l'image de cette série.


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs