Ai non Stop! Vol.6 - Actualité manga

Ai non Stop! Vol.6 : Critiques

AI ga tomaranai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Février 2010

Si le tome précédent était uniquement basé sur un humour potache et résolument ecchi, les scènes tendres qui en étaient absentes semblent se retrouver ici. Ainsi, les deux premières histoires savent mêler bons sentiments, désirs assez naïfs mais positifs, avec l’apport des nouvelles technologies. Le premier chapitre réunira Fortie et Kikuko pour sauver un jeune loup pourchassé pour sa rareté. Les deux suivants amèneront Satie à revivre le passé d’une ancienne institutrice, ayant officié pendant la guerre et ayant raconté sa vie sur une page perso. Si ces deux récits baignent dans une certaine mièvrerie, on s’étonne que l’auteur n’y fasse pas passer un gramme de fan-service, prouvant alors qu’il peut écrire une histoire sans montrer un sein.

Malheureusement, cela devait être intenable pour lui car les deux chapitres suivants retombent dans les vieux travers ! Le séjour dans une cure thermale, puis la présentation d’une démo de jeu de combats où les AI seront forcées d’incarner des combattantes, sont autant de situations permettant à l’auteur de s’en donner à cœur joie. Satie y est particulièrement malmenée, se faisant soit tripoter par son partenaire, soit devoir se dénuder devant un parterre d’otakus baveux. Deux chapitres qui ne resteront pas dans les annales..

Mais la dernière partie du tome relance vraiment l’intérêt de la série, en plaçant une sérieuse rivale amoureuse en face de Satie : Cindy, jeune américaine débarquant au Japon, et fille du P.D.G. d’un grand groupe informatique. Ayant la phobie des ordinateurs, elle trouve en Hitoshi un sauveur, et ne voudra plus le quitter. La rivalité entre les deux héroïnes évolue d’une manière presque logique et saine, malgré des incontournable scènes frivoles. Néanmoins l’émotion est de retour en fin de volume.

Ainsi, ce tome présente quelques aspects qui n’avaient pas encore été suffisamment traités, et montrent que l’auteur peut arriver à capter un peu de notre intérêt sans se sentir obligé d’exhiber un bout de fesse. Mais ce revirement n’arriverait-il pas un peu tard pour pouvoir relancer la série ?


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs